• Erwan & Ronan Bouroullec: Les Justes

    En partenariat avec le magazine Intramuros.

    « Ils changent de couleurs au gré des saisons, roux, gris, vermeils et argentés. Montagnes franchies, frontières escaladées, avec pour cap absolu la beauté. En frères de sens lâchés au cabaret de l’objet, Erwan et Ronan Bouroullec ont pris le temps depuis dix ans d’écrire le poème des poèmes. De dessiner le cantique des cantiques design, sachant pertinemment que la musique est un langage, cherchant à faire “parler” la mélodie. À ego égal, lorsqu’il s’agit de confronter accords et désaccords pour mieux atteindre l’harmonie.

    Les Frères Lumière

    Indice d’R : “Erwan est en dehors de tout, jamais au courant de rien. Ce qui lui va bien et nous convient à tous les deux. Notre différence réside dans le fait qu’il maîtrise tous les outils. Moi je ne sais rien faire, à part dessiner”. Réponse d’E : “Tu sais quand même très bien faire travailler les gens ! Moi, je ne sais pas bien maîtriser l’outil humain. Il faudrait d’ailleurs que tu regardes le Fantastic Mister Fox de Wes Anderson. Tu verrais qu’il te ressemble”. Lorsqu’à l’angle d’une joute verbale dense et truculente ils livrent d’eux-mêmes les clés de leur singularité, le monde des Bouroullec prend forme, enfin docile et décodé. L’un serait le renard, l’autre le porc-épic. Caractères psychologiques complémentaires, différentiels nécessaires, ils se rejoignent à vouloir rajouter du temps aux journées. 24 heures, 86 400 secondes et toujours pas assez de minutes pour atteindre l’essentiel. Cet essentiel plein de lucidité, qui les incite à remplacer le dialogue par le communiquer. Et qui du temps d’Albert Camus leur aurait fait croire à l’envers et l’endroit : “Une œuvre d’homme n’est rien d’autre que ce long cheminement pour retrouver par les détours de l’art les deux ou trois images simples et grandes sur lesquelles le cœur, une première fois, s’est ouvert”.

    Météores en fusion

    Comme s’ils n’avaient retenu de la Bretagne que l’arbre sans les sabots, à quatre mains sans déroger, le tandem distille depuis 1998 un monde d’objets incroyablement émotif, bourré d’affinités. De quoi faire s’interroger Alessandro Mendini sur une forme d’élégance “sophistiquée néoclassique ?”. De quoi se voir résumé par Andrea Branzi comme “la délicate et diffuse modernité du XXIe siècle !”. Nés à Quimper en 1971 et 1976, respectivement diplômés de l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Paris et de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts de Cergy, Ronan et Erwan Bouroullec savent faire confiance au temps, aux rythmes, éloge de la lenteur portée au firmament. Intimité fraternelle doublée d’un vrai esprit de compétition, des mois, des années peuvent s’écouler avant de ne pouvoir admettre une solution que les deux soient en mesure d’accepter. “En tant que discipline, le design est profondément connecté à la discussion, à l’ouverture sur d’autres points de vue. L’objectif étant de comprendre le contexte, de questionner sans cesse les méthodes pour arriver aux réponses les plus appropriées”. »

    Extrait de la rubrique « Portrait », Erwan&Ronan Bouroullec par Yann Siliec, Intramuros n°151, Novembre-Décembre 2010.


    Ronan et Erwan Bouroullec, photo Richard Dumas pour Intramuros.

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    Quelques projets de Erwan & Ronan Bouroullec:


    Chaise “Steelwood” pour Magis.


    Collection “Feel free to compose” pour Axor (2010).


    Lampe de table “Lampalumina” en céramique, Bitossi by Flavia, 2010.


    Plateau de dégustation nomade et baguettes chinoises pour Wajima, 2009.


    “Clouds” pour Kvadrat, 2009.


    “Slow chair” pour Vitra, 2007.


    Un des assemblages présenté à la Galerie Kreo à Paris en 2004.

    >>> Cliquez ici pour découvrir d’autres portraits réalisés en partenariat avec le magazine Intramuros.


    41 commentaires

    1. megaprosper dit:

      « Ils changent de couleurs au gré des saisons, roux, gris, vermeils et argentés. »
      Ce ne sont pas des designers, ce sont des caméléons.

      Sinon, très déçu par cet article, et pas seulement parce que le travail de R&E ne me convainc pas. Je trouve ce texte – contrairement aux autres articles que j’ai le plaisir de lire sur la revue – obséquieux et complaisant. Votre discours critique manque cruellement dans cet article.

    2. La Revue du Design dit:

      Bonjour megaprosper,
      Comme précisé, cet article est un extrait du portrait consacré aux frères Bouroullec dans le dernier magazine Intramuros. Nous n’en sommes pas les auteurs.
      A bientôt
      AC

    3. megaprosper dit:

      Bonjour,
      Merci pour la précision.
      La mention « En partenariat avec le magazine Intramuros. », que j’avais bien relevée, ne précise pas qui est l’auteur, si vous écrivez pour eux ou si vous avez l’autorisation de publier un de leurs articles.
      Toujours est-il que, en reprenant et publiant cet article, vous vous y associez.
      Vos articles sont bien meilleurs que ceux d’intramuros, vous devriez maintenir cette exigence et ne pas la sacrifier.
      Bien cordialement,
      pa

    4. phil dit:

      Que c’est beau! Que c’est joliment bien dit! C’est cela la poésie?
      Je mettrais bien un 15 au bac.
      Mais pas un seul mot sur les produits? Montrez nous comment vous écrivez bellement sur les produits.

    5. Ludwig dit:

      Obséquieux, c’est le mot.
      Il aurait été plus intéressant que vous fassiez votre propre interview, mais bon j’imagine qu’ils ne sont pas faciles à approcher… Si vous cherchez des talents français vous pourriez peut être aller voir du côté de Franck Fontana

    6. Jesse dit:

      @AC, n’aurait-il donc pas été plus approprié de ranger cet article dans la catégorie « design à lire ou écouter »?
      Il est vrai que cet article est dérangeant par son côté verbeux et thurifère (pour rester dans le registre religieux que l’auteur a l’air d’affectionner). Et par ailleurs, pour mériter ce titre : « Les Justes », il aurait fallu un peu plus d’engagement de la part de ces frangins. Les mots ont un poids.

    7. waldezign dit:

      A contrario, j’aime assez leur univers.
      Cependant, je suis assez circonspect quant à leur capacité à affronter les réalités industrielles. J’aimerais bien voir ce que pourrait donner leur approche sur un objet plus démocratique que leurs réalisations habituelles.
      A suivre…

    8. Mauro dit:

      Finalement c’est bien un blog, parce que on peut dire n’importe quoi…(megaprosper et electricaldesigner !!!)
      C’est donc à mon tour: bravo au frères Bouroullec pour l’ensemble de leur travail et aussi à Konstantin Grcic, pour son expo Confort à Saint-Etienne.

    9. megaprosper dit:

      Bonsoir,
      Beaucoup aimé aussi l’expo de Grcic, bien que je sois partagé sur certains choix éditoriaux. Ne pas indiquer les auteurs des produits montrés pourrait être une démarche critique intéressante contre la « starification » des designers. Mais je constate que l’imprononçable nom du commissaire est, lui, très bien présent ^^

    10. alain dit:

      J’imagine qu’il doit s’agir, ici, du thinking design. Ce design juste et divin que l’on a le devoir de respecter du fait qu’il est accompagné d’une profusion de mots sans réel rapport avec le sens du produit.
      Ne serait-il pas JUSTE, avant toute chose, de commencer par penser les mots? Ici ils me semblent bien vides et creux.
      Pour ceux qui louent ce travail, il me serait, personnellement utile, qu’ils développent un peu.
      Autrement, les objets, eux-mêmes sont assez jolis. Mais la prise de risque esthétique et créative est loin d’être impressionnante. C’est joli.

    11. maupado dit:

      Waldesign est peut-être circonspect quant à « la capacité des Bouroullec à affronter les réalités industrielles », mais Magis, Vitra, Kvadrat, Kartell, Tectona, qui ne sont pas réputées être des galeries parisiennes confidentielles, sont manifestement plus confiants…
      En admettant cette sémantique et ses fragrances vaguement démagogiques, y a-t-il exclusion entre univers particulier et création démocratique?
      Et quitte à continuer dans le n’importe quoi, l’expo Confort de Grcic était, si ce n’est la meilleure contribution de cette biennale, en tout cas la plus en prise avec le réel collectivement éprouvé, mais aussi, grâce à la narration éclatée qui l’accompagnait, laissait à chacun le possible loisir de sa propre rêverie.

    12. Danidan dit:

      @Megapropsper: Peut être faut il lire l’article en entier (en effet, c’est un Extrait) avant de porter des jugements de valeurs sur un article qui retranscrit bien à mes yeux la poésie des objets des deux frères dans un monde de brute.

    13. La Revue du Design dit:

      Bonjour à tous,

      @ megaprosper: concernant le fait que l’extrait présenté ici soit tiré d’Intramuros, nous indiquons pourtant bien la mention suivante: « Extrait de la rubrique «Portrait», Erwan&Ronan Bouroullec par Yann Siliec, Intramuros n°151, Novembre-Décembre 2010″. Cette volonté de présenter des articles, extraits ou produits issus d’autres supports de presse fait partie d’une idée que nous avions et qui consistait à dire que presse en ligne et presse papier « traditionnelle » avaient certainement des choses à faire ensemble… Maintenant, nous sommes ravis si vous trouvez que notre contenu est de bonne qualité, et je vous en remercie sincèrement :)

      @ Mauro: je connais pas mal de magazines, d’émissions de télévision, de journaux, de livres… où il est également fréquent de voir écrit ou dit n’importe quoi… Je ne pense donc pas que ce soit le propre des blogs ;)

      AC

    14. waldezign dit:

      « Waldesign est peut-être circonspect quant à « la capacité des Bouroullec à affronter les réalités industrielles », mais Magis, Vitra, Kvadrat, Kartell, Tectona, qui ne sont pas réputées être des galeries parisiennes confidentielles, sont manifestement plus confiants… »
      @maupado: pardon, mais c’est quand-même pas D..ty ou L…erc?

    15. Danidan dit:

      @Phil. Tout le monde connait les produits des Bouroullec, mais personne ne les connait dans l’intimité d’une interview placé sous le signe de l’échange et la complicité (Wes Anderson aurait adoré). Pour une fois qu’on ne nous parle pas du produit en tant que tel mais de l’univers et de la relation de travail entre deux personnes. Sans jugement de valeur (en effet, le travail des Bouroullec n’est pas mon préféré mais cela n’engage QUE moi), je dit Bravo pour le dépassement du « sujet chaise » auquel le design grand public se réduit trop souvent. Pour voir et écouter autour des objets eux même, Taschen ou Ikéa vous raviront. Vive les blogs, leur réactivité et leur liberté. Dommage qu’ils soient parfois lus par quelques jaloux un poil frustrés. Bon vent

    16. phil dit:

      Si nous faisons abstraction du verbe bien creux , à mon avis. Mais, peut-être, adapté à la cible d’Intramuros.
      Si nous prenons du recul au sujet des choix de couleurs faciles. ( Noir et blanc)
      Et que nous regardons, un peu, les formes: je les trouve très lourdes. Pataudes.
      Quand l’on a quelques souvenirs de ce que peuvent faire Japonais et Chinois avec leurs « bento » en laque, je ne peux que être déçu.

      PS: je comprends bien que l’on ne puisse avoir aucune critique sur les produits Bouroullec, tant que nous ne pouvons prétendre de « l’intimité placée sous le signe de l’échange et de la complicité ». Sinon, nous ne pouvons qu’être jaloux et frustré!

    17. Mauro dit:

      Vous avez raison, Alex; je suis et je reste un admirateur de la qualité des « vos » articles (pas toujours des commentaires…)
      J’ai eu la chance de travailler avec les Bouroullec et avec Grcic, et j’aime beaucoup leur méthode, leur recherche, leur cohérence et surtout leur concret; très rare dans un domaine ou suivant c’est le bla-bla qui domine.

    18. maupado dit:

      C’est exact, Vitra n’est pas Darty. D’abord parce que l’un est un éditeur, et l’autre un distributeur.
      Mais on croit comprendre ce dont il est question.
      L’industrie ne serait réelle que celle de la masse et de la moyenne plutôt que celle de l’élite et de de l’excellence.
      Ceux qui pompent (et les assèchent toujours plus, le pire est à venir) des (ce n’est qu’un exemple) dessins de Paulin pour faire la énième chaise empilable en plastique vert et mou qu’on trouve chez Carrefour à 3 euros parce que fabriquée en Chine et livrée par conteneurs de douze mille, ceux-là savent affronter la réalité industrielle, pas comme ces rêveurs à bobos qui se la pètent avec leurs nuages de feutre, leurs branches de lego fondues et leur baguettes laquées, ou va savoir n’importe quoi d’autre qui sert à rien.

    19. waldezign dit:

      Attention, je suis plutôt fan de leur travaux, et quand je dis que j’aimerais bien les voir confrontés aux réalités industrielles, ça veut dire que j’aimerais vraiment voire un produit de grande consommation siglé designed by bouroullec brothers (et peut-être même me l’offrir).
      Starck est fort parce qu’il navigue dans des univers très variables (du luxe des hotels et yachts à la grande consommation – nouvelle freebox, par exemple). Certains autres grands noms se frottent aux dures réalités, comme Jouin avec les WC public de Paris.
      On peut légitimement s’interroger sur les capacités/la volonté des Bouroullec à aller sur ce terrain… (comme Matali Crasset, peut-être?)

    20. megaprosper dit:

      Bonjour,

      Si je comprend bien, questionner un article c’est être jaloux et frustré?
      Souligner un aspect paradoxal d’une exposition dont on loue par ailleurs la qualité, c’est « raconter n’importe quoi »?

      Les Bouroullecs sont de bons designers, qui ont un indéniable sens de la forme et d’une certaine poésie. De plus, ils sont attentifs aux détails dans le dessin des produits, et sont donc en quelques sortes les gardiens d’une forme de qualité industrielle. Pas question de bobos là-dedans.

      S’il n’est pas possible de remettre en question une partie de leur approche, leurs partis-pris, de critiquer une forme, une matière, sans se faire immédiatement taxer d’idiot ou de jaloux, alors il ne sert à rien de laisser ouverte la section de commentaire dans laquelle nous nous exprimons en ce moment.

      A titre personnel, je préfèrerais que ce débat s’effectue dans le respect mutuel plutôt que dans le mépris et la condescendance,

      Cordialement,

      PA.

    21. Mauro dit:

      « Ce ne sont pas des designers, ce sont des caméléons ». ( megaprosper)
      C’est vrais, ça peut être une façon de les respecter…

    22. megaprosper dit:

      « Ils changent de couleurs au gré des saisons, roux, gris, vermeils et argentés. »
      Quel est l’animal qui change de couleur?

    23. Danidan dit:

      Il semble que le poulpe en soit ;-) http://club.doctissimo.fr/domi1/ca-interesse-28659/blog/animal-change-couleur-873979.html autant que la seiche.

      Pour reprendre l’histoire dans son contexte quand au côté naratif du ton d’intramuros: jolie papier d’Anne marie Fèvre (pas si tendre que cela avec la revue malgré tout) http://next.liberation.fr/design/01012308101-intramuros-remonte-le-temps-du-design

    24. megaprosper dit:

      lol ^^

    25. phil dit:

      Si l’humour est autorisé, nous pourrions nommé ce design: le design cougard.

    26. La Revue du Design dit:

      @ Phil: je pense que vous ne faites pas référence au gros chat sauvage, difficile à observer et solitaire, que l’on peut rencontrer en Amérique du Nord et du Sud…

    27. megaprosper dit:

      Pourquoi « Design Cougard »?

    28. phil dit:

      Il est fort possible qu’il y en ait autant dans les villes d’Amérique qu’à Paris.

    29. phil dit:

      @megaprosper;

      Je pense que ces poetes, ces hommes de lettres qui connaissent assez le design pour vouloir le penser à la place des designers sauront te répondre de manière précise, documentée et visuelle.

    30. Jesse dit:

      @megaprosper: du design de jeunes pour les vieilles…

      En tout cas, je crois que la seule chose choquante dans cet article, c’est le ton utilisé par le journaliste. Trop d’effet tue l’effet.
      Il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas reconnaître les qualités des Bouroullec, même si leur médiatisation (dûe au fait qu’ils soient frères et Bretons?) a forcément créé un effet cascade (décrit sur ce blog dans un autre article) qu’ils savent parfaitement bien alimenter…

    31. Jean Pierre Patrick dit:

      Je crois surtout que ce qui est déplacé, de mauvais goût et presque choquant c’est le titre de l’article. De deux choses l’une, ou le journaliste ne sait pas à quoi ce terme renvoie, et c’est quand même grave de ne pas le savoir quand on est journaliste et encore plus que personne ne le lui dise dans sa rédaction, ou bien il le sait et la comparaison est juste grotesque.

    32. Philippe Duroule dit:

      Oui, ce sont des « Justes ».
      Ils écrivent des bibles pour dire à ceux qui ne pensent pas ce qu’ils doivent penser.
      Ils refusent la moindre critique. Ou parlent de jalousie, frustration, démagogie.. et nous demandent de faire pénitence.
      Ils attaquent les travaux et créations qui ne sont pas de leur sensibilité.

      Mais qui sont-ils ces « ils ». Ont-ils seulement un nom?

    33. megaprosper dit:

      Aucune idée.
      Les beattles?

    34. Danidan dit:

      @Jean Pierre Patrick: Si je peux me permettre une remarque: les « justes » sont ceux qui font preuves de justesse dans le propos (et ici, le dessein/dessin), rien à voir avec les « justes parmi les nations » auxquels vous faites certainement allusion. Camus se retourne dans sa tombe…

    35. Jen Pierre Patrick dit:

      Merci pour cette précision dénuée de suffisance, Camus doit être fier de vous, mais également qu’on l’invoque pour parler de déco…

    36. Philippe Duroule dit:

      Comment des personnes peuvent-elles devenir aussi imbues de leur petite personne! Comment un système éducatif peut-il aboutir à une telle autosatisfaction. Incroyable!
      Sont-ils les membres extrémistes d’une théocratie.
      Comment est-il possible qu’ils n’aient rien compris de l’essence de ce qu’ils ont lu?

    37. Danidan dit:

      Cher JPP, aucun lien entre Camus et la déco, j’en conviens, seulement entre Camus et les Justes (et encore, il n’est pas question de ceux que l’on invoque sous sa plume) est ce suffisant?.
      Cher PD, tant de questions auxquelles pour répondre, il vous suffit de regarder autour de vous.
      Noyeux Joël!!

    38. Philippe Duroule dit:

      @Danidan;

      Désolé, mais si je suis surpris, c’est justement, que je n’ai pas dans mon entourage ce genre de personne. Je suis designer intégré et je peux te dire, que dans l’univers professionnel ou les erreurs ont de graves conséquences, prétendre être un « juste » ne fait pas partie de nos certitudes.
      Seuls, l’ignorance, l’incapacité à se projeter dans l’avenir, l’inconséquence… peuvent permettre d’user d’un tel mot.

    39. edouane dit:

      édifiant exemple de ce qui peut se passer autour du design en France……. entre design et pas design, faiseurs et pas faiseurs, vrai design et faux design, intégré et pas intégré, éditeur industriel et galerie, aigreur, ego image et frustration, être envieux, réussite et pas réussite, droit à la critique contre privation de liberté fondamentale (au secours), et nian nian nian et nian nian nian à tous faites du design et faites le savoir et pour ma part le design est un vaste champ d’exploration dans une discipline qui n’existe que depuis un siècle donc tout forme que peut prendre le design à ce stade est extraordinaire bénéfice généré par des esprits ouverts, joyeux et positifs à l’encontre de grincheux (pas toujours vieux au contraire) qui voudrait déjà enfermer le design dans des corporatismes bien FRANCAIS.
      alors pour les grincheux BRAVO BRAVO BRAVOOOOOO les Bouroullec pour votre travail et BRAVO aussi à Y.Siliec pour son article car finalement le design ce n’est pas si grave et cela vaut bien des tentatives et des expériences
      allez soufflez, respirez… un peu c’est la fin de l’année……..que je souhaite à tous absolument excellente !

    40. Philippe Duroule dit:

      « Un vaste champs d’exploration »? Oui, certainement. Mais cela ne veut pas dire « bac à sable ». Que ceux qui commencent leurs gammes ne se prennent pas pour des virtuoses!
      Est-ce que cela fiat de moi un truc, machin, bidule…Si cela vous fait du bien de l’écrire!

    41. megaprosper dit:

      Les Bouroulec, c’est une chose,
      cet article en est une autre.

      Que les Bouroullec fassent débat, très bien.

      Cet article est TERRIBLE. Il montre à quel point la presse design ne fait pas son travail, et ne contribue pas à la progression de la pensée du design en France.

      Exceptées quelques revues (je pense à Azimut), les médias qui parlent du design en France sont des catalogues, dont on ne peut distinguer les pages publicitaires des articles.

      Intramuros a bien fait son travail, dans le sens ou il a contribué à médiatiser les designers (et par ricochet la pratique du design). Mais cela ne suffit plus, et la qualité de la réflexion doit absolument augmenter, ainsi que l’approche critique.

      Car il est inutile d’écrire : « Cet essentiel plein de lucidité, qui les incite à remplacer le dialogue par le communiquer. »

      Ca n’a pas de sens.
      Ca n’informe pas sur leur pratique du design.
      Ca ne dégage pas une problématique intéressante pour les lecteurs.

      Ca flatte.

      Je suis vraiment étonné que certains ne voient pas le problème. Ils le voient, mais ne s’en formalisent pas.

      Entre les jaloux frustrés rebelles et les moutons de panurge en mode « un jour ce sera mon tour », j’ai fait mon choix.

      C’est une question d’esthétique ^^

      Mesdames, messieurs,

      A toutes et à tous, de joyeuses fêtes,

      Bises.

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