• Nicolas Mouret, Ex Lauréat du Concours d'Architecture Eiffel

    Phyte © Nicolas Mouret

    C’est une histoire de concours étonnante : « Phyte », la tour mobile de 380 mètres qui a gagné le dernier Concours d’Architecture Eiffel, a disparu du palmarès. Son motif : elle a été conçue par Nicolas Mouret, et celui-ci n’est pas étudiant en architecture, mais en design. Un retournement de l’histoire cocasse étant donné  que Gustave Eiffel n’était pas lui-même architecte !

    Voici ce que Nicolas Mouret disait de son projet « Dans un mouvement plein d’inertie, elle se balance au gré des vents. C’est ce ploiement qui, dans une ville figée de bâtiments statiques, apporte une vie, naturellement évoqué par la houle, le frétillement des arbres ou la danse des herbes sur une prairie. Au bout du Champs de Mars, Phyte sort du sol sans laisser voir son enracinement. Placée dans une fosse laissée en friche, espace sacré et impénétrable, cerclé d’une pelouse qui s’enfonce vers le centre. On s’y allonge en regardant le contraste entre la paisible tour Eiffel et les balbutiements de Phyte. »

    Phyte © Nicolas Mouret

    Le jury avait notamment apprécié le fait que ce projet soit, au contraire de bon nombre d’autres, entièrement réalisable, avec ses huit piliers monoblocs et structurés de 50 mètres de hauteur, chacun étant articulé par des cardans. L’énergie mécanique de la tour pouvait être convertie en énergie électrique pour sa propre consommation en éclairage.

    Phyte © Nicolas Mouret

    On peut encore voir, en ligne, la vidéo de remise des prix du 31 mars 2009 où Nicolas Mouret faisait son « coming-out » devant une assemblée composée de plusieurs centaines de personnes.


    23 commentaires

    1. Stephane dit:

      Les étudiants en Architecture ont, eux, coutume de participer aux concours de Design sans que cela ne choque personne…

    2. guillaume dit:

      FAUX, certains concours de design sont exclusivement reversés aux designers. A chacun sa spécialité!

    3. Stephane dit:

      Ils sont rares.

    4. Stephane dit:

      … « spécialité » : le mot est laché. Qu’un architecte « spécialisé » dessine également meubles et luminaires, personne n’y trouve rien à redire -et tant mieux d’ailleurs- mais qu’un « non-initié » ose émettre une idée liée à l’architecture, et là…

      Quoiqu’il en soit, si ce projet est déclassé parce que le règlement n’a pas été respecté -ce qui peut se concevoir- les organisateurs peuvent tout au moins se montrer beaux joueurs et lui accorder une mention spéciale.

    5. maurice dit:

      on ne sait pas bien ce qui est « reversé » aux designers, mais la frilosité corporatiste n’est apparemment réservée à aucun spécialiste.

    6. La revue du design dit:

      Bonjour Guillaume, Stéphane et Maurice.
      Nous sommes heureux que ce débat, loin d’être tranché d’avance, suscite vos commentaires.
      La question des cloisonnements disciplinaires n’est évidemment pas une donnée fixe, qui saurait être délimitée précisément.
      Un point nous semble cependant évident : si chacune de ces professions possède de certains savoir-faire et des méthodologies propres, il est très probable que, de part leur proximités, elles puissent également parfois trouver des terrains de convergence.
      De plus, il est dommage de ne pas reconnaître que parfois (et peut-être même souvent… relançons le débat), des designers puissent proposer des espaces ou bâtiments plus intéressants que ceux que pourraient imaginer des architectes. Inversement, il est plus que probable que certains de ces derniers imaginent parfois des meubles ou objets plus pertinents que ceux de designers…
      Il est par contre toujours dommage de se cantonner à une approche « corporatiste », plutôt que de chercher à voir les spécificités et qualités de chaque projet.

    7. Au sommaire de La Revue du Design (www.larevuedudesign.com) cette semaine : | InfoDéco dit:

      [...] Nicolas Mouret, Ex Lauréat du Concours d’Architecture Eiffel C’est une histoire de concours étonnante : “Phyte”, la tour mobile de 380 mètres qui a gagné le dernier Concours d’Architecture Eiffel, a disparu du palmarès. Son motif : elle a été conçue par Nicolas Mouret, et celui-ci n’est pas étudiant en architecture, mais en design. Un retournement de l’histoire cocasse étant donné que Gustave Eiffel n’était pas lui-même architecte ! [...]

    8. Ronald CORLETTE THEUIL dit:

      L’histoire de l’architecture ancienne et moderne est jalonnée d’exemples sans nombre de concepteurs et de constructeurs doués qui n’étaient pas, au départ, architectes. Paxton, Fuller, Ando, etc.
      D’ailleurs, la petite histoire nous dit que Gustave Eiffel n’est pas le concepteur de la tour qui porte son nom, mais le constructeur. (Il a acheté la paternité du concept, lequel a été trouvé par un des dessinateurs travaillant dans son cabinet.) Histoire à vérifier, bien entendu.
      RCT, le 5 mai 2009

    9. maurice dit:

      Des savoir-faire, des méthodologies spécifiques? rien qui ne s’acquière essentiellement que par l’exercice du métier. Et là, chacun est unique, et seule compte la somme des compétences, qui ne sera jamais affaire de qualification. Un diplômé d’architecture n’est investi que du droit à exercer le métier d’ »Architecte », en opposition avec tous les autres « Designers », « Architectes d’intérieur », les noms foisonnent, dont les « qualifications » n’ont aucune valeur juridique, puisque ne donnant accès en tant que mandataire à aucun marché public et à aucun droit d’empêcher quiconque n’en possède pas le diplôme de l’exercer.
      Pour ne citer que quelques grands Anciens, Le Corbusier était-il peintre, ou designer? Et les Eames, étaient-ils designers ou cinéastes? Et Aalto, designer ou industriel?
      Au diable les frileux et les coincés du corporatisme.
      Avec tout ça, on en oublierait presque le magnifique travail de Nicolas Mouret, ingénieur comme Eiffel, designer comme Foster, sculpteur comme Calder, ou simplement poète comme personne?
      Il nous ouvre la tête, et c’est déjà beaucoup.

    10. Cailleau Enric dit:

      Dans un premier temps, il faut arrêter avec ce principe du « si tu veux, tu peux!!! » Certes Mr Mouret a été retenu pour son idée mais cela ne justifie pas pour autant de ses compétences dans le domaine de l’architecture. Sinon à quoi bon de suivre des études d’architecture pour devenir boulanger!!!! Ensuite Mr Mouret n’a pas joué la carte de l’honnêté et de la sincérité. Il s’est autorisé à s’inscrire au titre d’étudiant en architecture alors qu’il ne l’est pas. Le concours était ouvert tous étudiants, quelque soit son affiliation à condition qu’il fût associé à un étudiant d’architecture. Peut-être est-il question là, de la dimension de l’égo de la personne!!!!
      Enfin lors de l’exposition Eiffel de 1889, Mr Gustave Eiffel était le commanditaire du projet et non l’architecte. L’architecte était Mr Stephen Sauvestre!!!

      Signé : A la recherche de l’équité…

    11. La revue du design dit:

      Bonjour Enric,
      Nous sommes tout comme vous assez sceptiques quant au principe du « si tu veux tu peux! ». Cependant, il faut noter que le projet de Nicolas Mouret a été élu par un jury de professionnel ! D’autre part, soulignons aussi que ce même jury avait jugé le projet de Nicolas Mouret comme étant l’un des plus réalistes, au niveau technique notamment…
      C’est notre avis, donc répétons-le : en quoi est-ce choquant qu’un designer gagne un concours « d’architectes », si tant est que des architectes puissent aussi, lorsque leur projet est meilleur, gagner un concours « de designers » ???

    12. maurice padovani dit:

      Bonjour La revue du design,
      Alors comme ça, vous n’avez pas encore compris?
      Si tu fais des études d’architecture et que tu te retrouves boulanger, c’est pas parce que tu es mauvais architecte, c’est parce que Nicolas Mouret, ou un de ses malfaisants semblables, celui qui a un gros ego, a pris ta place. CQFD. Ah, l’honnête homme!
      Je serais partisan de le marquer au fer, rouge de préférence, et sur le front, ce Nicolas Mouret, des fois qu’il recommencerait, on le verrait arriver de loin.
      Je trouve qu’il ne fait pas honneur à son prénom.
      Et au fait, c’est quoi, votre légitimité à vous?
      Il est où votre diplôme de fabriquant-de-revue-du-design-sur-le-web?

    13. La revue du design dit:

      Bonjour Maurice,
      Bravo pour votre enthousiasme.
      Nous sommes, tout comme vous, partisans du marquage au fer rouge, que nous nous proposerions même de généraliser assez largement.
      Quant à notre légitimité, nous avons effectivement passé un diplôme de fabriquant-de-revue-du-design-sur-le-web par correspondance, mais il n’est pas encore reconnu en France ;)

    14. Luciearchi dit:

      Bonjour,
      Certes le projet de Nicolas Mouret est plein de poésie mais soulignez qu’il ne semble pas réalisable comme l’explique l’un des intervenants., dans l’émission de Actu anc Co sur la chaine Cap24 (chaine parisienne)
      http://www.cap24.com/emission.php?id_video=1922&type=emission

      De plus, Nicolas Mouret n’as pas joué l’honnête. Il était bien spécifié que ce concours était réservé aux étudiants d’architecture ou si d’autres étudiants voulaient concourir il devait se mettre avec un étudiants en architecture.
      Ce qui me dérange le plus dans cette histoire, c’est que Nicolas Mouret s’est permis de ce dire étudiant en architecture et que il a fraudé. Je pense que c’est plutôt pour cette raison est non qu’il soit en design. Ce concours avait un règlement et il fallait le respecter…

    15. Nicolas Mouret dit:

      Bonjour,

      Vous avez le droit de croire au cloisonnement des disciplines, ce n’est pas mon point de vue.
      Il me paraît évident que la physique est universelle et que nous ne faisons que répondre à des contraintes dans des contextes donnés. Je suis convaincu que les seules frontières qui divisent les arts sont celles que les corporations ont imposées.
      Donc selon moi personne n’a le droit de s’octroyer l’exclusivité d’une pensée.
      D’où le geste que je me suis permis.

      De plus il est évident que mon projet ne peut pas plaire à tous et que la critique est indispensable.
      Mais tenir des propos dont le sens perd toute crédibilité de part leur dimension manichéenne est juste une insulte au monde de l’architecture. Je pense que certains feraient bien de relativiser et de se référer à la sagesse de leurs ainés.

      Sur Cap24 l’intervenant en question est Xavier Soule directeur du groupe ABVENT et organisateur du concours. Cet homme est architecte de formation mais il semble qu’il n’ait pas touché une planche à dessin depuis bien longtemps. Je l’invite donc à observer les schémas techniques que j’ai fournis et à se renseigner sur les capacités structurelles du BFUP.

      Je tiens aussi à préciser que mon prix ne m’a pas été retiré officiellement. J’ai juste disparu de leur communication et de la cité de l’architecture. Et ce sont les organisateurs en non le jury qui ont pris cette décision.

      En effet me marquer au fer rouge parait une excellente idée car il se pourrait bien que je vous donne rendez-vous à la prochaine édition.

      A bientôt

    16. La revue du design dit:

      Merci Nicolas, pour ce commentaire utile qui permet de recentrer un peu le débat et qui nous donne votre avis sur la question.
      Bravo en tout cas pour votre projet et votre initiative !

    17. Stephane dit:

      Je suis heureux d’apprendre que Nicolas Mouret a été « simplement » retiré de la communication du concours… et je rigole bien en constatant que cette décision a exponentiellement fait connaitre le projet, son auteur et l’attitude des organisateurs !
      La Communication est aussi, semble-t-il, une affaire de « spécialistes » -je plaisante…
      En tout cas, Bravo pour le projet Nicolas !

    18. maurice dit:

      Bonjour, et
      Tremble, Nicolas Mouret!
      Je me suis renseigné: Pétain n’a pas créé d’Ordre des Ferroussistes (ceux qui marquent au fer rouge).
      On est donc tranquilles: tu es au premier qui t’attrape.
      Pourvu que tous ces zélés comptenteurs de « l’honnêteté », probablement fervents admirateurs du Maréchal (à supposer qu’ils sachent qui c’était), aient toujours du travail en architecture, au moins ne leur viendra pas l’idée de devenir professeurs de français …
      Bon, pour en revenir au projet, ou plutôt à sa présentation, la ville n’est certainement pas figée, et on se demande quand même bien en quoi la stabilité des bâtiments s’oppose au mouvements de la nature. Chacun son job (sa spécialité?): la nature, en général ça bouge, le bâti, en général ça bouge pas.
      Phyte (on dit sans doute « fite », mais « pite », c’est possible aussi, non? herbe ou serpent?) bouge, bon, d’accord, mais après tout, on pourrait dire d’elle, comme un robot à Barbarella, que « ses élans ont quelque chose de mécanique »…
      Salut,
      and surtout play it again.

    19. Prof Z dit:

      Starck n’est pas architecte et a « fait « de l’architecture
      Nouvel n’est pas designer et a « fait » du design
      Lacroix n’est pas décorateur et à « fait » de la déco
      Souvent il suffit de developper un département avec des jeunes designers pour couvrir un nouveau territoire avec sa signature ou sa marque…
      Il est impossible de démêler ce qui est fait par le designer et fait par le studio comme a essayé de le faire le responsable du red dot design award à propos de Philippe Starck
      Ma proposition est encore plus large: je pense qu’ un « amateur « peut faire ces métiers avec le soutien de professionnels spécialisés…
      quest-ce qu’un amateur ? « Celui qui a une activité sans avoir une profession « comme le precise Olivier Assouly , directeur des éditions de l’institut fr de la mode dans archistorm . Quest ce qu’un professionel? Beaucoup de designers ou d’architectes qui ne peuvent pas vivre de leur metier ne sont ils pas des amateurs?
      Dans certains cas l’éditeur, souvent un amateur de design, est le vrai co-auteur du produit. Le marketing donne une place centrale au consommateur. Certains designers aux usages
      Pourquoi l’amateur, l’utilisateur ne pourrait pas trouver des concepts, des idées , des innovations …transversales que le spécialiste ne peut voir…

    20. Eric Bricman dit:

      Bonjour j’ai lu avec attention vos points de vue et je pense que pour faire des choses nouvelles il faut aussi être amateur. Demandez à Ron Arad et rdv sur matabla.com

    21. Thibaut Deveraux dit:

      Mwé… Ces histoires de séparation des métiers sont des grandes idées surtout dans des domaines comme l’architecture et le design où le talent peut tout changer…
      Il est bien évident qu’on ne conçoit pas un produit aussi facilement sans avoir les bonnes notions. Mais enfin pour peu qu’on ai une partie des bases, l’intuition du métier ainsi que la passion et on apprend à une vitesse extraordinaire.

      Ce n’est pas rare ni une grande nouvelle de voir que les gens évoluent de proche en proche dans leur carrière.

      Par exemple :
      – Ingénieur mécanique vers développeur informatique (je me demande même si pas une majorité des cas)
      – Ingénieur conception vers designer (parmi les premiers pionniers du design, et des grands noms comme Roger Tallon)
      – Designer vers chef de produit (à force de faire le malin on se retrouve à l’organisation… ^_^)
      – Architecte vers designer (voir architecte-designer)

      En l’occurrence si Nicolas a mis en place un concept qui surpasse ceux de nombreux étudiants en architecture why not ?

      Reste que fondamentalement lorsqu’on est en cours d’évolution, si cela ne nous empêche pas de faire des trucs géniaux on en maîtrise pas forcément tout le métier. Par exemple Nicolas, si tu suis cette discussion, je me demande si tu te trouverais capable de concevoir des espace de vie et de travail qui intègrent des problématiques sur toute la chaîne comme des hôpitaux ?

      En l’occurrence et je n’ai aucune honte à témoigner, je suis de formation ingénieur, pourtant je n’ai jamais exercé dans ce métier et j’estime que je suis bien meilleur en design. Ce qui m’intéressait c’était de « concevoir des produits d’un point de vue stratégique en fonction de la valeur ajoutée pour l’utilisateur, les problématiques business et techniques ». Bon, je vous laisse deviner la suite de l’histoire…

      Y arriver ou ne pas y arriver est dans tous les cas une histoire de passion. Evidemment il ne suffit pas d’être passionné pour arriver à quelque chose. Il faut aussi se donner les moyens et même si lorsque on le veut on apprend très vite, même si le terrain est très formateur, il faut un peu de temps pour pouvoir se prétendre d’un nouveau métier. Il y a trop d’escrocs dans le domaine… Du reste je ne critique absolument pas l’idée d’un designer qui sort un principe génial en architecture. Il suffit de ne pas se prétendre architecte tant qu’on ne maîtrise pas tous les enjeux. Se dire architecte ou designer c’est non pas « porter un titre » mais bien communiquer sur ce qu’on est capable de faire auprès de clients/employeurs potentiels. C.a.d. que si l’un d’eux propose une mission dans un cadre précis, le designer n’aura pas le choix de dire « oui mais pour le moment je maîtrise plus ces aspects, est-ce qu’on peut changer votre projet pour aller vers ce que je sais faire ? » pas de No Invented Here… Si on se dit architecte on est capable de faire ce qu’un client attend d’un architecte, sinon il faut préciser.

      C’est encore plus clair dans le cadre de profession comme l’ingénierie où il n’est virtuellement pas possible de maîtriser tous les aspects tellement le domaine est vaste, de l’informatique à la chimie en passant par la mécanique : les approches n’ont rien à voire. Il faut dire exactement ce qu’on est capable de faire en fonction de nos expériences et apprentissages passés et quand on est en train d’expérimenter et de se former.

      Par contre cette idée d’un diplôme acquis par des études théoriques prévalent sur les compétences et sur l’expérience terrain ça me fait doucement rigoler. les plus mauvais designers que je connais sortent des écoles de design et certainement pas du rang des autodidactes… C’est valable pour les managers (encore plus, lisez Mintzberg…), pour les gens qui viennent de métiers partageant des aspects communs… Combien de développeurs informatiques ayant tout appris sur le tas et étant dix fois au dessus de la moyenne ?

      Bref, tout ça pour dire que :
      1/ Je ne suis pas contre le génie de personnes formés à d’autre chose sur des projets correspondant à leurs compétence ciblées acquises parmi les compétences des gens du métier.
      2/ Pour prétendre à un titre en revanche je pense qu’il faut passer par une phase d’apprentissage pour être capable de correspondre aux attentes que cela génère.

      En complément :
      3/ l’apprentissage ne se fait pas forcément à l’école (of course…)

    22. maupado dit:

      un an déjà!

    23. Antoine dit:

      Etant designer/architecte d’intérieur (futur DPLG) je me permet de dire chapeau à cet homme quoi qu’en diront les personnes. Il faut savoir aujourd’hui que les écoles d’architectures ne pensent qu’à recruter des machine à concours alors que de simples designers sont je pense meilleurs que la plupart qui sortent des écoles aujourd’hui (je sais de quoi je parle pour avoir travaillé avec des architectes incompétents…). Je trouve qu’il a eu le courage de prouver que de simples designers savent eux aussi gérer un projet autant qu’un architecte au dépend de son statut certes, là dessus je suis d’accord.

      J’aimerais aussi préciser qu’aujourd’hui, il faut savoir se diversifier: si un designer ne touche pas à l’architecture, au webdesign, à la com visuelle… alors il n’ira pas loin dans la vie. Aujourd’hui, tous ceux qui sont en école d’architecture restent fermés à jamais à l’architecture (ils n’y sont pour rien, les écoles les formatent)… Personnellement je suis outré de voir que les architectes font peut d’effort avec les designers mais en attendant aujourd’hui seuls ceux qui savent se diversifier s’en sortent royalement! et ce Nicolas Mouret s’en sort royalement bien grâce à ça on ne peut pas lui voler ça!

      à bon entendeur…

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