• Boho

    L’éditeur italien Busnelli a récemment dévoilé sa gamme de canapés et fauteuils intitulée Boho, revisitant les capitons du très classique canapé Chesterfield pour en proposer une version plus « bohème », drapée d’un lourd tissu qui plisse sur les cotés.

    Il en résulte un mélange formel assez étonnant, mais au sein duquel les deux vocabulaires mis en présence dialoguent sans se contredire.

    Imaginé par l’architecte italien Castello Lagravinese, la gamme Boho se décline en plusieurs coloris.

    Source: medesignmag.com.


    7 commentaires

    1. Brice d'Antras dit:

      On ne peut pas reprocher à une entreprise de vouloir vendre.
      La recette, déjà bien utilisée par Philippe Starck de mélange de tuning des styles historiques et de théâtralisation (rien de mieux que le drapé), permet à la femme du notaire de Vesoul d’oser le moderne .
      C’est un bon produit commercial qui reprend bien l’air du temps mais n’apporte pas grand chose à la création.

    2. La Revue du Design dit:

      Bonjour Brice,
      Heureux de vous lire ici…
      Je partage en partie votre raisonnement, et votre concept du « tuning-des-styles-pour-la-femme-du-notaire-de-vesoul ».
      C’est très starkien, c’est vrai (je me rappelle d’ailleurs d’un échange télévisé que vous aviez eu avec lui à ce sujet…).
      Pour autant, et même s’il est vrai que Boho ne renouvelle pas fondamentalement le design, je trouve que le mélange qu’il propose est assez étonnant et réussi ce qui, convenons-en, n’est déjà pas si mal ;)

    3. design traveller dit:

      So elegant and feminine :)

    4. La Revue du Design dit:

      Hello Design Traveller,
      Thanks for your comment…

    5. candyves dit:

      Ce coté inachevé me plait beaucoup, j’imagine les retouches pour que le drapé tombe à 1 ou 2 cm du sol partout, peut être plus de travail que pour un Chesterfield fini…

    6. design traveller dit:

      hi again, I like la revue du design a lot, although can not read :(

    7. Prof Z dit:

      La thématique de la désuétude a été magistralement developpée par Inga Sempé et la thématique de la non rupture entre le contemporain et l’histoire par Marcel Wanders . Je ne pense pas que ce soit une thematique starkienne qui remonte en général dans son redisign avant le milieu du 20 ème siècle sauf pour son Louis Ghost. Le moderne n’est pas le contemporain…

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