• Nissan IDx

    Présentée il y a quelques jours au Tokyo Motor Show, la Nissan IDx, encore à l’état de concept car, a été développée sur un modèle collaboratif. Son aspect visuel a en effet été conçu en prenant en compte les avis de consommateurs des générations X et Y (18-35 ans), l’objectif de la marque étant de séduire ce type d’usagers ayant un rapport intuitif avec le digital, et attentif de leur proposer une offre séduisante et évolutive.

    Au-delà de l’aspect formel de ce modèle, que nous laissons à votre appréciation, ce type d’initiative interroge également quant à la capacité de la co-création et du crowdsourcing à enrichir un processus de conception. En effet, si ces outils permettent d’intégrer en amont les divers avis et perceptions des futurs utilisateurs ou consommateurs, leur limite se trouve parfois dans la cohérence qui nait de cette accumulation. Autrement dit, tout comme dans les émissions de télé-crochets actuelles, ce n’est pas nécessairement le chanteur qui recueille le plus de votes qui séduira au final le plus le public, et qui vendra le plus d’albums…

    Source : influencia.net.


    2 commentaires

    1. Julien dit:

      Bon sujet. Bon commentaire dans l’ensemble. Qui permet de comprendre que le travail du designer commence avec l’empathie des x-y puis par une réponse formelle commercialisable.
      Ce n’est pas à n’importe qui d’apprécier. Sauf ceux qui sont légitimes en tant que x-y. Et qui achètent.
      Les non x-y devront donc attendre que cela se vende ou pas pour avoir une idée de la qualité du design.
      Et alors chacun, et même les experts, pourront avoir leurs arguments pour dire le pourquoi. Et à quel moment du processus cela a ou pas marché.

    2. Julien dit:

      Je me demande si les japonais de Nissan, avant de connaître le mot américain « crowdsourcing » essayaient de comprendre leurs « usagers »? Au fait on dit « usagers » dans l’administration mais « clients » dans les entreprises.
      Je me demande aussi si chez Nissan ils sont assez malins pour penser que le « crowdsourcing » n’est pas une recette miracle juste tendance.
      Et aussi sont-ils assez expérimentés pour savoir que l’analyse des clients potentiels n’est pas une science exacte facile.

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