• Bic, mais pas jetable !

    Téléphone portable Bic © Bic.

    La marque Bic, connue pour ses stylos, ses briquets et ses rasoirs jetables, vient de lancer, en partenariat avec Orange et Alcatel, son premier téléphone portable, une sorte d’anti-iPhone puisqu’il ne permet que de téléphoner et d’envoyer des textos. Ce mobile low-cost est destiné à séduire les derniers réfractaires à cette technologie, et à satisfaire tout besoin ponctuel de communication.

    Avec ses couleurs acidulées et ludiques, avec son air de déjà-vu, le Bic-phone s’achète sous blister (comme les rasoirs), en supermarché, en gare ou dans les bureaux de tabac. Le prix du pack (49€) englobe le combiné en lui-même, une batterie rechargeable (et rechargée !) et une carte sim (offre prépayée de 60 minutes de communication). Le consommateur pourra, par la suite, recréditer son compte en achetant des cartes prépayées.

    Téléphone portable Bic © Bic.

    Misant sur la simplicité, le Bic-phone est prêt à l’emploi (« Allumez, téléphonez » dit même le slogan), et son originalité résider certainement dans le fait de s’adapter à des besoins ponctuels de communication, ce qu’au final assez peu de concurrents proposent. Pour autant, amènera-t-il la marque à se faire une place au milieu de la multiplicité d’offres promotionnelles qui caractérise le secteur de la téléphonie mobile ?

    De plus, si l’offre semble pertinente, on regrettera que la marque ne ses soit pas engagée de manière plus volontaire dans la voie du recyclage. En proposant un portable « presque jetable », il aurait en effet pu être pertinent de voir apparaître des téléphones utilisant des matières ouvertement recyclables (pourquoi pas du carton, des plastiques verts…). Il est en effet possible (probable ?) que le consommateur accepte, dans cette optique (des communications occasionnelles), une esthétique plus inhabituelle, plus originale, ne cherchant pas à simplement signer les formes des portables plus « traditionnels ».

    Sources : Tendance high-tech, Silicon.fr, Le blog de Sylvain Ratton, Nieuwblog.


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