• VIA design 3.0, le colloque

    Par Alexandre Cocco

    J’assistais, hier, au colloque organisé par le VIA au Centre Pompidou, en parallèle à l’exposition VIA Design 3.0 que nous avons précédemment évoquée sur ce site Internet. Structuré en quatre parties – Projeter, Expérimenter, Montrer, Entreprendre – celui-ci était censé poser les bases d’une réflexion concernant le développement à venir du VIA: ses méthodes, ses missions, son approche. « A partir de quatre verbe exprimant quatre actions, VIA questionne son histoire et son devenir » nous annonçait le document de présentation remis à l’entrée. Qu’en était-t-il réellement? Impressions.

    Le colloque a débuté par une introduction de Yann Moulier-Boutang, économiste et enseignant, malheureusement assez difficilement compréhensible tant elle mêlait des concepts ou remarques d’ordres hétéroclites et sans rapport réel ou apparent avec le design. Un seul aspect de sa réflexion à retenir, à nos yeux: sa métaphore de la « pollinisation », consistant globalement à dire que la richesse ne se situe pas forcément là où l’on a l’habitude de la chercher (dans le cas des abeilles, on pense par exemple tout de suite au miel ou à la cire, alors que l’action de pollinisation qu’elles mènent est en valeur économique « 300 à 1000 fois plus important »). Soit!

    Expérimenter

    Cette première discussion mettait en présence Claire Brunet (Psychanalyste et codirectrice du département design à l’ENS Cachan), Andrea Branzi (designer et architecte) et Michel Bouisson (Chargé des aides à la création et des relations écoles VIA).

    Elle a débuté sur une intervention courte mais habile de Claire Brunet sur la distinction entre l’expérimentation (relevant d’une approche scientifique) et l’expérience (plus « sensible »). En résumé, Claire Brunet posait deux questions aux designers quant à leur rôle: « est-il de faire des expériences ou des expérimentations ; et est-il de nous proposer [en tant qu’utilisateurs] des expériences ou des expérimentations ». En résumé, « le designer veut-il se situer dans la vie ou dans la science? ». « D’un coté, sentir ; et de l’autre, calculer ».

    Suivait une présentation passionnante et éclairée de la vision qu’Andrea Branzi a du design et de l’innovation aujourd’hui. Morceaux choisis: « Le design est devenu une stratégie fondamentale dans l’économie néo-capitaliste », du fait notamment d’une compétition internationale entre les sociétés et également du fait que l’on ne peut pas mettre sur le marché quelque chose qui existe déjà. Dans ce sens, « il faut produire quelque chose qui a quelques petits morceaux d’énergie d’innovation », et « le dessin est devenu le producteur mondial de cette énergie ». Cherchant à élargir notre vision occidentale et un peu fermée sur elle-même, Andrea Branzi évoquait également l’incroyable quantité d’écoles de design ou de conception réparties de par le monde, même dans les pays que l’on peut penser moins développés.

    Un moment assez savoureux fut d’entendre le designer et théoricien italien donner, à l’invitation de Claire Brunet, quelques explications sur le projet du grand Paris qu’il aurait imaginé, consistant notamment à placer dans l’agglomération 20000 vaches sacrées afin de créer du lien entre les habitants, ainsi qu’un autre rapport au temps et à l’espace.

    Volontiers provocateur, Branzi a plus sérieusement et plus largement appelé de ses vœux un design et une architecture qui s’occuperaient moins des produits et plus des gens, comparant les possibilités offertes par le design à celles du micro-crédit mis en place par le prix Nobel Muhammad Yunus: c’est à partir de petites choses que l’on peut changer le monde.

    Projeter

    Le second thème mettait en présence Hugues de Jouvenel (Directeur général du groupe Futuribles), Frédéric Loeb (Consultant Loeb& Innovation) et Gérard Laizé (Directeur général du VIA).

    Plus convenu, ce second temps s’est malheureusement davantage centré sur la notion de « prospective » que de « projet » à proprement parler. Si quelques propos d’ordre général méritaient l’attention, sur des tendances de fond que connaît notre société actuellement (ou plutôt qu’elle « connaîtrait », les différents intervenants – parfois en contradiction – semblant d’accord sur la nature parfois hypothétique de leurs prévisions), le reste des échanges était somme toute assez convenu: certes notre population vieilli, certes le web (notamment mobile) prend une place de plus en plus importante dans notre environnement, certes l’aspect environnemental devra devenir central dans la manière dont nous concevons et achetons les objets, certes un monde globalisé appelle une consommation « identitaire »…

    Mais au final, peu de ces thèmes furent abordés dans une perspective permettant de renouveler fondamentalement l’approche créative que l’on peut avoir de ces sujets de société (si tant est, d’ailleurs, qu’une partie de leur solution se trouve dans le design plus que dans des prises de décisions politiques).

    L’appel à l’observation du contexte de création lancé par le directeur du VIA, un de ses leitmotiv d’ailleurs totalement justifiés, ponctuait le débat: il devient en effet essentiel que les designers s’intéressent à l’ensemble de la population (nationale mais aussi mondiale), et arrêtent de dessiner des tables et des chaises pour prendre enfin en compte une « cohorte d’utilisateurs » pour qui rien ou presque n’est pensé et qui constituent pourtant une part non négligeable (parfois même majoritaire) de la population: personnes âgées, obèses… En conclusion: « pour projeter, il faut déjà regarder comment nous vivons ».

    Force est de lui donner, très souvent, raison, les propositions des designers (notamment celles relayées par la presse et Internet) concernant principalement des innovations ou recherches esthétiques, parfois techniques, presque jamais sociétales ou concernant les usages et leurs évolutions.

    Pour autant, ne leur jetons pas la pierre. Il semble en effet certain que si l’un d’entre eux proposait aujourd’hui une chaise ayant une hauteur d’assise de 50cm (ce qui correspond certainement à une « bonne » hauteur considérant l’évolution de nos morphologies), celle-ci aurait toutes les chances d’être refusée par l’industriel ou l’éditeur qui devrait, en conséquence et s’il l’acceptait, également revoir les dimensions de ses tables et autres meubles.

    En d’autres termes l’industrie, ayant besoin du changement et de l’innovation (pour se différencier dans un marché concurrentiel), est en même temps souvent rétive à ces évolutions, car elle met en place des process lourds, très onéreux et souvent systémiques (dans lesquels les objets fonctionnent les uns avec les autres). C’est en substance ce qu’ont d’ailleurs très bien dit les designers Laurent Lebot et Victor Massip (du collectif Faltazi), lors d’un interlude.

    Montrer

    Cette séquence regroupait Jacques Fol (architecte, philosophe), Raymond Guidot (Historien du design) et Yves Gradelet (Responsable des expositions VIA).

    La thématique « montrer » fut un peu décevante, car elle partait sur quelques questions clairement énoncées par Jacques Fol, dont on attendait que la suite des débats apporte des éléments de réponse. Une en particulier avait éveillé notre attention, celle que la mémoire entretien avec le fait de « montrer » du design. En effet, Jacques Fol insistait à raison sur le fait qu’un certain nombre de technologies permettent de mettre en mémoire, mais à ce jour pas aussi intelligemment qu’on pourrait le souhaiter. Une autre de ses questions concernait la notion d’auteur, parfois confondue avec celle de « marque ». Et nous constatons effectivement que dans le design, ce qui montré (souvent des « produits ») passe parfois au second plan derrière leur auteur.

    La suite des échanges, malheureusement un peu déconnectée de ce questionnement liminaire, a toutefois permis d’écouter Raymond Guidot, historien français incontournable du design, revenir sur ses expériences en matière d’organisation d’exposition. Par la suite Yves Gradelet, évoquant une exposition qui l’avait marqué, organisé par Ingo Maurer sur un pont durant un salon du meuble de Cologne il y a une quinzaine d’années, avait raison de dire que la mémoire était également liée à l’émotion.

    On aurait toutefois aimé une approche plus globale de la thématique de la monstration, plaçant notamment l’action de « montrer » le design dans un contexte plus large.

    La presse par exemple (ne parlons même pas d’Internet, qui ne fut à aucun moment évoqué au cours du colloque comme un moyen d’exposition ou de compréhension du design), a bien été mentionnée par Chris Younes qui modérait les débat, mais ses questions ne furent que peu suivies par les différents intervenants. C’est dommage, car il existe à l’évidence bien des manières de monter le design, depuis les rayons du supermarché au blog de déco en passant par la galerie confidentielle ou l’institution la plus reconnue… Et la manière dont le design est montré c’est aussi, souvent, celle dont il est compris.

    Entreprendre

    Cette dernière partie du colloque, certainement l’une des plus intéressante, réunissait Armand Hatchuel (Ingénieur et professeur à l’ENSMP), Grégoire de Vilmorin (Codirecteur de The Green Factory), Frédéric Morand (Directeur DCS) et Gérard Laizé (VIA).

    Elle offrait la part belle à des acteurs « réels » du design, deux chefs d’entreprise ayant décidé de fonder leur stratégie sur une étroite collaboration avec un designer: Elise Gabriel pour la société The Green Factory, concernant le développement d’une gamme de produits en Zeflo, un matériau élaboré à base de cellulose (naturelle ou recyclée) ; et François Azambourg pour DCS, société qui s’est spécialisée dans les fibres naturelles (lin notamment) en alternative à la fibre de verre.

    Le rôle du VIA, dans le développement de ces deux projets, s’est avéré central, et montre bien à quel point cette institution peut jouer le rôle de catalyseur – parfois même d’ »entremetteur » – lors du développement de projets innovants.

    Le regard précis et très clair d’Armand Hatchuel permettait pour finir de mettre en perspective ces expériences, insistant sur le fait que nous nous trouvions, comme cela avait été dit précédemment, dans une économie de l’innovation plus que de la connaissance, et qu’il est essentiel d’apprendre à entreprendre au-delà de l’entreprise.

    En conclusion

    Heureusement ponctué par des interventions de designers (Faltazi, Matali Crasset, Robert Stadler, Jean-Louis Fréchin) qui ont bien souvent permis – et malgré le temps assez court qui leur était imparti – de recentrer le débat et d’apporter leur vision sur les thématiques soulevées par le VIA, ce colloque était au final assez inégal, ponctué malgré tout par quelques interventions qui méritaient le détour.

    Deux critiques principales cependant.

    Le choix des intervenants tout d’abord, pour certains assez éloignés du monde du design (de leurs propres aveux), et dont les approches ou les définitions ne se superposaient pas toujours.

    Le choix des thèmes, ensuite. Les quatre verbe d’action retenus par le VIA – projeter, expérimenter, montrer, entreprendre – sont évidemment pertinents. Ils ne nous semblent pourtant révéler qu’une partie de l’activité de l’institution, oubliant par là quelques pans principaux. Par exemple, et à notre avis: les actions de repérer (des projets, des talents…), de sélectionner (une fois que l’on a repéré, qui et quoi mettre en avant), et de mesurer (son action et ses répercussions).

    Il est en effet évident que nous assistons depuis plusieurs années à une modification des « acteurs » principaux du design et de leurs canaux de communication.

    Le VIA reçoit, Gérard Laizé l’a évoqué, près de 1000 dossiers par an, desquels il ne retient qu’une dizaine de projets qui se verront attribuer une Aide à projet. Cela fait donc, le calcul est simple, une chance sur cent d’être sélectionné.

    Le nombre de jeunes designers, fraîchement diplômés, augmentant (Philippe Starck disait, dans une interview tout juste publiée par le magazine Ideat, qu’il y aurait bientôt plus de designers que de chaises…), il y a fort à parier qu’ils recherchent d’autre canaux de diffusion de leurs idées, la filière VIA leur semblant « saturée » et ayant peu de chances d’aboutir.

    Internet permet en partie cette mise en avant « médiatique », et il n’est d’ailleurs pas rare de trouver sur des sites spécialisés en design ou plus grand public, des projets qui ne sont encore que des idées, les jeunes designers ayant décidé d’investir la toile comme lieu d’exposition de leurs démarches.

    Le risque serait donc, pour le VIA, de voir s’éloigner un certain nombre de talents ou de projets pertinents, et de ne plus constituer ce rôle central de la promotion du design français qu’il joue à l’heure actuelle. Il nous semble ainsi que l’une des fonctions que l’institution pourrait intégrer concerne justement le fait de repérer ces talents qui pourraient malheureusement le fuir, en cherchant d’autres canaux plus accessibles et plus immédiats de diffusions de leurs idées. Une sorte de « veille » active…

    La sélection est un autre point qui aurait pu être évoqué. En effet parmi les projets reçus  (et également non reçus mais pour autant intéressants, comme nous l’évoquons ci-dessus), les critères de sélection, le nombre de projets sélectionnés, le type de démarches sélectionnées, pourraient eux aussi être amenés à évoluer.

    Enfin, il nous semble intéressant que le VIA s’engage dans une action consistant à mesurer les effets du design. En effet, pour bien le promouvoir, il faut pouvoir en indiquer les conséquences mesurables, que ce soit par exemple en termes de ventes, de modification d’image de l’entreprise, etc.

    A noter que l’enregistrement sonore de ce colloque devrait être prochainement disponible sur le site du VIA.


    19 commentaires

    1. maupado dit:

      Merci pour ce compte-rendu, Alexandre.

    2. Prof Z dit:

      1/ Merci Alexandre pour ce compte-rendu.
      Je ne comprend toujours pas la raison du titre , le VIA design 3.0 ? Est ce un colloque ?
      2/ Michel Bouisson (Chargé des aides à la création et des relations écoles VIA)est cité mais il n’y a pas de résumé de son intervention. C’est pourtant
      celui qui a le rôle le plus important au Via pour un jeune designer.
      Le dispositif actuel va-t- il évolué? Devenir plus transparent?

      3/A ce jour , je n’ai jamais entendu ou vu un seul postcast sur le site du VIA, on verra bien dans l’avenir.

    3. Prof Z dit:

      j’ai vu aussi cela dans le programme
      DESIGN AU BANC Tribune critique de l’actualitédu design
      Dans l’esprit des différents débats et conférences organisés par le Servicede La Parole du Centre Pompidou,VIA et le Centre Pompidou créentun nouveau cycle de décryptage etde débats de l’actualité du design.À travers une programmation définieconjointement, Design au bancproposera, à partir de janvier 2010,un cycle de quatre à cinq tribunespar an autour d’un produit,d’un événement et d’un ouvrage liésau design, quel que soit son champd’application. Chaque tribune s’inscriradans une thématique, en lien avecl’actualité. Elle assureraun fil conducteur.Une coproduction VIA etCentre Pompidou.
      Vendredi 29 janvier 2010, 19h30-21hDesign au banc #1 : Histoire, mémoirePetite salle, niveau -1
      Mercredi 31 mars 2010, 19h30-21hDesign au banc #2Petite salle, niveau -1

    4. La Revue du Design dit:

      Bonjour Prof Z.
      VIA 3.0, c’est une exposition (qui est encore présentée, jusqu’au 1er février prochain), mais c’était également un colloque, qui était organisé à cette occasion.
      C’est vrai, nous n’avons pas tellement entendu Michel Bouisson, et c’est dommage car il est certainement l’un de ceux au VIA qui est le plus en contact avec les designers. Ceci est peut-être du au fait qu’il était l’initiateur et le coordinateur de ce colloque, et qu’il lui était difficile d’intervenir dans chaque débat…
      Concernant la tribune « Design au banc », c’est effectivement une très bonne idée, qui rappelle d’ailleurs un peu la défunte émission radiophonique « L’équerre et le compas », une tribune de l’architecture qui était diffusée sur France culture.

    5. Prof Z dit:

      Il est très rare de voir une vidéo avec une interview de Michel Bouisson, un des hommes clefs du Via (Responsable des aides à la création et des relations avec les écoles). Il est aussi rare de voir des outils pedagoqiques et informationnels en video qui expliquent le rôle du VIA et la vision du design par le VIA.
      Michel Bouisson était commissaire d’expo sur le design (parisien ) en mutation (cofinancé par EDF et la Marie de Paris dont le directeur du Via Gerard Laizé dans une interview en decembre 2009 à L’Express Styles dit que ce n’est pas une ville de design … »côté design, il ne se passe rien, pour cela il faut une volonté politique ».
      Cette expo a circulé au Québec et à Mulhouse, présentée comme le design français en mutation. En dehors de cette ambiguité très française ( Paris = France ), elle replaçait le parcours complet du projet du designer et non exclusivement sur le VIA. Pour beaucoup de jeunes designers ceci est trompeur et fausse complétement leur stratégie de carrière axé sur l’appel permanent. Ils perdent des années à croire au père Noël alors que très peu gagnent du temps (qq cartes blanches gagnent quelques années alors que leur carrière est déjà lancé).
      Pour être plus clair, le VIA ne prendrait il pas le plus souvent un train en marche en nous disant qu’il l’a fait démarré…

      http://vimeo.com/4354368

    6. Prof Z dit:

      Express styles
      « Qu’attendez-vous de cette rétrospective que l’on peut dire également prospective?
      Gerard Laizé
      Qu’elle offre au public une lecture accessible des évolutions du design et de l’action de VIA en termes de recherche, d’innovation, d’expérimentation de matériaux, de nouvelles technologies. L’exemple le plus représentatif est, à mon sens, le secrétaire « La Lune » d’Andrée Putman, qui a été prototypé en 1990… Et n’a été édité qu’en 2007 par Poltrona Frau!

      Le Directeur du VIA oublie :
      -la très longue carrière internationale d’Andrée Putman,âgée de 84 ans
      -que ce meuble a déjà été édité par Ecart international, une société d’Andrée Putman.
      -que le studio d’Andrée Putman est maintenant dirigé par ses enfants.
      -que Poltrona Frau qui fait parti du même groupe italien que Cassina. ils ont une stratégie patrimoniale et statutaire, qui explique cela et qu’elle y est déjà éditée.
      - »en termes de recherche, d’innovation, d’expérimentation de matériaux, de nouvelles technologies. », j’ai déjà vu mieux comme exemple …

    7. Prof Z dit:

      Pour être complet, dans une autre interview à L’express styles Gerard Laizé
      donnent 4 exemples de succès du VIA….
      Quels sont ses plus grands succès ?
      « Ils sont nombreux: le mobilier de Philippe Starck pour le Café Costes en 1981, la console la Lune d’Andrée Putman, en 1990, le Lit clos d’Erwan Bouroullec, en 2000… L’an dernier encore, une bibliothèque en terre cuite d’un trio de designers inconnus y est repérée par Roche Bobois. Elle figure déjà dans son catalogue. »

    8. glamourousglu dit:

      Pour répondre à Prof Z, VIA 3.0 pour un triple raison:

      - D’abord parce que ce sont les 30 ans du VIA qui sont ici célébrés;
      - Parce que le tout est composé de 3 évènements: une rétrospective à Beaubourg, chroniquée ici: http://www.lintermede.com/exposition-via-fete-ses-30-ans.php , l’édition d’un ouvrage récapitulatif pour l’occasion et enfin le colloque.
      - Enfin par humour je pense, par référence au web 2.0 et pour dire que l’on est encore plus loin, à la référence 3.0

    9. Prof Z dit:

      voir l’interview de Starck à L’Express Styles pa laquelle Alexandre Cocco écrit dans les brèves « A priori, l’Express a été étonnée de la teneur et de la vigueur des questions que les internautes souhaitaient poser à Philippe Starck. »
      Il donne des clefs sur son design et sur le design…
      PS: attention Starck ne donne pas toujours le mode d’emploi de ses clefs …Catherine Geel dans un édito très virulent de la revue Archizoom indique qu’il est fin connaisseur du design et de son histoire, ce qui n’est pas le cas de beaucoup de jeunes designers
      http://www.lexpress.fr/styles/design/starck-a-repondu-a-vos-questions-impertinentes_843483.html

    10. Prof Z dit:

      attention une interview peut en cacher une autre, d’abord une interview avec des questions de lecteurs de l’express style et ensuite une interview de journaliste de Marion Vignal…

    11. La Revue du Design dit:

      Bonjour Glamourousglu.

      Merci de nous faire découvrir le très bon site http://www.lintermede.com/.
      Pour nos lecteurs, quelques mots sur ses objectifs (tirés du site Internet):

      « Journalistes et universitaires, déçus par la presse culturelle souvent sclérosée, soucieux de brasser la culture dans la multiplicité de ses formes et manifestations, décident de lancer un nouveau site d’actualité, réflexion et analyse culturelle. »

      A découvrir…

    12. Prof Z dit:

      @glamourousglu. je ne pense pas à de l’humour mais c’est à une volonté s’inscrire dans le futur. Mais avant d’être dans le web du futur , le web 3.0(voir wikipedia), il faudrait qu’elle soit dans le présent le web 2.0 et quand on voit le site du VIA, il y a un travail immense à faire
      A travers le compte rendu d’Alexandre Cocco, je ne vois pas l’esquisse de l’ombre d’un plan pour un via du futur…

    13. Prof Z dit:

      dans le même esprit plus maniéré qu’efficace, un nom impossible, le titre d’une expo fibre[s] Design
      PS: un nom comme celui d’une marque a pour fonction d’enrober un service de sens. Dans les 2 cas un mauvais enrobage cosmétique , prétentieux et inefficace en communication media et internet

    14. Prof Z dit:

      @Glamourousglu.
      100 % d’accord sur la qualité rédactionnelle…
      Un petit bemol: le rubricage de la page d’accueil qui ne me semble pas pertinent . Le mot intérêt par ex.

    15. Prof Z dit:

      Et pendant ce temps là, pendant que le VIA sauce 3.0 est colocataire temporaire au Centre Pompidou , LE lieu international du design et de l’art à Paris (voir entretiens du nouveau monde industriel), pendant que le lieu du design du conseil general de l’Ile de France cherche ses marques dans le faubourg, pendant que la cité de la mode… et du design se cherche toujours et encore, pendant que Maison et objets cherche une coloc avec les grands chefs en janvier 2010 puis avec le designer’s days en juin 2010,
      le Laboratoire du chercheur franco américain David Edwards ( lire wikipedia) devient LE lieu parisien et français du design du futur avec tous les outils de promotion, d’informations , de recherche 3.0
      http://www.lelaboratoire.org/

    16. Prof Z dit:

      une video de France 3 ’1 heure) sur les salons ( 30 terrains de foot , 80 hypermarchés) mais sur le Paris du design
      A la 19 ème minute 50 secondes interview du Directeur du VIA Laizé qui dit que le VIa aide les jeunes designers qui sortent de l’école… puis Jean Louis Frechin qui vient d’être aidé par le Via et qui n’est pas vraiment un jeune designer… Donc le VIA n’aident pas les autodidactes mais surtout les étudiants et les prof de l’ENSCI
      A la 36 ème minute interview de David Edwards , le deus ex machina du laboratoire du design, un VIA du Futur?
      Matali Crasset explique à parir de la 46 eme minute ces chaises cachées par la table pour l’editeur Moustache avec brio ( voir photo ci dessus)+ ses creations avec Pierre Hermé + sa vision du design
      http://ma-tvideo.france3.fr/video/iLyROoafICwc.html

    17. Prof Z dit:

      J’ai encore relu le compte rendu d’Alexandre Coco
      Personne sur internet ne fait la relation Via 3.0 Web 3.0 qui me paraît évidente …Finalement le Via expose au centre Pompidou et y debat de l’avenir 3.0 sans inviter le directeur de la recherche du même centre pompidou , Bernard Stiegler. Voila les réponses qu’il aurait pu apporter

      http://www.fluctuat.net/5948-Trois-questions-a-Bernard-Stiegler

    18. Prof Z dit:

      Comme je n’ai pas trouvé un colloque via 3.0 en adéquation avec le web3.0. A force de recherche booléenne sur la toile, j’ai finalement trouvé dans des réunions préparatoires à l’Ensci des entretiens du nouveaux monde industriel au Centre Pompidou des podcasts et des textes sur le rôle du design et du designer dans le futur …. avec MM Tallon, Cadix, Steigler …
      Comme écrit Intramuros ,dans son dernier numéro « la revue du design est devenu une plate forme incontournable »etc ….. Nous voila donc dans une nouvelle revue du design pré web 3.0 qui préfigure le monde de demain.

      http://www.ensci.com/lecole/evenements/manifestations/manifestation/article/360/

    19. Prof Z dit:

      le Centre Pompidou au centre de paris , de la Maison, du design, du futur
      …par Agnes Saal.
      Je reste persuadé qu’il y a de la place pour un musée du design au centre qui puisse concurrencer Londres et Weil am Rhein…. avec des « expos tournantes » en banlieue et en province comme le fait le musée vitra offrant une plus grande visibilité au Via, au lieu du design, à electra, au laboratoire, aux portes ouvertes des écoles de design….un design and elastic mind contre « élitisme » parisien étroit, mais megalo de Paris Bastille centre du monde…

      http://www.dailymotion.com/video/x91qjc_agnes-saal-directrice-generale-du-c_creation

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