• Collection La Grande-Motte par les 5.5 designers

    On n’arrête plus les 5.5 ! Dans la continuité de l’organisation des Puces du Design à la Grande-Motte, les designers se sont associés à la ville balnéaire pour rendre hommage à son architecture au travers d’une collection d’objets qui entre en résonance avec le paysage architectural dessiné en par Jean Balladur à la fin des années 60.

    Les objets ré-interprétés par les designers s’inscrivent comme de nouvelles expériences proposées aux vacanciers. Abris de soleil entre ombre et lumière, dossiers d’assises à planter directement dans le sable, serviettes de plages aux contours reprenant les silhouettes des bâtiments, tablettes de métal perforées, tout dans cette collection respire l’architecture de la Grande-Motte, sans toutefois oublier l’utilisateur et les codes d’une journée à la plage.

    A propos de leur démarche, les designers déclaraient que « le projet utopique de La Grande Motte correspond exactement à la manière dont nous cherchons à inventer le monde de demain : créer des objets qui questionnent, intriguent ou du moins interpellent, non pas parce qu’ils sont étranges et en décalage avec les canons de beauté, mais bien parce qu’ils proposent de nouvelles façons de vivre le monde.

    Dans ce sens et en tant que designers, nous avons souhaité créer une collection d’objets qui s’inscrivent dans la continuité du projet de Jean Balladur et contribuent à réinventer les vacances en bord de mer. Notre choix s’est alors porté sur les objets iconiques du balnéaire, symboles même des vacances pour le plus grand nombre. Parasols, serviettes, matelas, seaux de plage, transats sont devenus autant de sujets pour réinventer ce style de vie populaire.


    Nous avons souhaité travailler avec les formes pleines laissées par les vides que définissent ces célèbres modénatures, (pièces moulées et répétées qui forment des résilles et rythment les façades des bâtiments). La Grande Motte est un tout au sein duquel dialoguent les opposés. La lumière et l’ombre, le béton et la ville jardin, le féminin du quartier du Couchant qui s’oppose au masculin du Centre-ville…

    À travers notre projet, nous poursuivons ces contrastes en considérant un côté terre « négatif » qui s’oppose à un front de mer « positif » défini par nos objets de plage. Une façon de rendre hommage au travail de l’architecte et d’inscrire cette collection dans le patrimoine de la ville. »


    A noter que ces différentes créations seront mise à disposition des vacanciers durant tout l’été, et que la ville en collaboration avec les designers réfléchit à une production de ces créations à destination du grand public.

    Photographies : © JULES LANGEARD

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