• Bloom

    D’inspiration végétale tendance Robocop, la lampe Bloom imaginée par Patrick Jouin est fabriquée à partir d’une technologie d’impression 3D (frittage de poudre polyamide). Elle s’épanouit comme une fleur afin de moduler l’intensité de la lumière émise.

    Poursuivant la recherche initiée avec le tabouret One Shot (en 2006), l’ensemble de l’objet est fabriqué en une seule pièce, y compris les charnières et les coulisses.

    La lampe dispose par ailleurs d’un pied en résine coulée, et d’un tube en verre sablé autour de la source halogène.

    Sources : patrickjouin.com, mgxbymaterialise.com.


    25 commentaires

    1. Prof Z dit:

      Il est clair que c’est un dérivé du tabouret One Shot mais je n’y retrouve pas la magie dans le dessin (sorte d’ accumulation de cuillères blanches en plastique) ni dans le dessein. Il n’aura pas le destin du One Shot. En effet, le concept de luminaire qui s’ouvre avec la chaleur comme une fleur s’ouvre avec le soleil développé par plusieurs designers dont Nendo est bien plus poétique.
      Le chef de projet de bloom est Antoine Lesur et ce n »est pas encore dans son blog..

      Par ailleurs si la présentation video est exceptionnelle, le reste de la scénographie du Centre Pompidou est d’une grande tristesse,pas très lisible et mal éclairée…
      J’ai vu des visiteurs déchiffrés sans rien comprendre les mini étiquettes ….
      Si la Solid series est dans l’univers du luxe , certains produits sont dans l’univers dit démocratique pour reprendre la terminologie starckienne. Etre mal assis sur un bête pouf cubique c’est quand même idiot quand on peut aller s’asseoir chez Kartell…
      Le chef de projet est Ramy Fisher.
      L’expo pourrait s’appeler Patrick Jouin né en 1997… car avant c’est le grand black out….quand il était lui même chef de projet ( et +) de Starck….

    2. Prof Z dit:

      En fait ce projet de lampe a été faite spécialement pour l’expo du centre pompidou…
      Entre le projet de tabouret depliant One shot (chef de projet Laurent Janvier) et celui ci il y a changement de chef projet car le dessin de Patrick Jouin reste assez sommaire. On peut aussi les comparer au dessin commenté de Nendo (voir l’éloge de la main)

      Projet japonais
      Nendo – Hanabi, 2006
      http://www.youtube.com/watch?v=jw_8RQ7qcT8

      Autre projet poétique de Nendo qui realise ici ce que je traduirais par un néologisme digne d’un tendanceur :une « évanaissance », une naissance disparition toujours dans le blanc, élément de signature japonaise
      http://www.gestalten.com/motion/clip?id=99

      Projet norvégien
      voir aussi la lull lamp d’un groupe de designers norvégiens Andun Kollstad, Marianne Varmo et Heidi Buene.
      http://www.onlike.net/design/1805-lull-la-lampe-vivante/

      Pompidou:
      En video avec un zoom, ce que n’a pas l’oeil humain, c’est presque mieux qu’en vrai à l’expo
      http://www.youtube.com/watch?v=OKuHdNUwEqc

    3. La Revue du Design dit:

      Merci pour ces bons liens… ;)
      Je conseille particulièrement aux lecteurs qui passent par ici, d’aller visionner le premier et le dernier.
      AC

    4. Prof Z dit:

      En réécoutant les commentaires de Patrick Jouin dans la video de Pompidou (voir la dernière video du commentaire precedent) et en revoyant le blog visuel de Fabio Novembre, je pense que le projet a plutôt sa source dans l’os et l’articulation Cette « ossature » à la Joris Laarman casse la metaphore florale. C’est sans doute pourquoi Alexandre qualifie Bloom »d’inspiration végétale tendance Robocop » …

      http://www.ionoi.it/index.php?pages=article&cod=the-lovely-bones

    5. Prof Z dit:

      Je pense que cette interview de Spodt it design met toute la carrière de Patrick Jouin et son positionnement agence en perspective…Cette collection solid achetée par les 2 grands musées Centre Pompidou à Paris et le Moma à New York change pourtant radicalement le centre de gravité de l’image d’une agence de design d’espace de luxe ( la perspective de vente se situe au total à quelques dizaines d’exemplaires sans être en série limitée)….mais cela reste du luxe … Jeu de mot final: Bloom ( Blum) n’est pas démocratique ce qui éloigne un peu plus Patrick Jouin du positionnement post starkien qu’il fuit depuis 1997

      http://www.spotd.it/2009/11/interview-patrick-jouin.html

    6. Prof Z dit:

      voir l’intégralité ou presque des videos du centre pompidou filmé par uniknono
      http://www.youtube.com/results?search_query=%22patrick+jouin%22+uniknono+&aq=f

    7. Prof Z dit:

      L’intelligence de Jouin est dans sa gestion de carrière plus que dans ses projets de design. S’il n’y avait pas One Shot et sa collection de prototypage rapide, et même avec cette collection, j’ai du mal à voir son territoire de designer…C’est plutôt un designer sans territoire qui récupère ou plutôt gère en bon père de famille encore aujourd’hui une part de l’héritage et de l’auréole dorée de Starck à laquelle il a contribuée…Sans son parcours starckien , le Starck de la cuisine, Alain Ducasse ne serait pas venu le voir et il ne serait d’ailleurs pas allé vers Starck qui diffuse trop de lumière vers lui- même…
      Les luminaires en prototypage rapide est un secteur très encombré dans lequel la differenciation est extrêmement difficile.
      On peut mettre ce projet de Jouin en parallèle avec la brillante recherche optique de 2 brillants designers Francisco Gomez Paz et Paolo Rizzatto pour Luceplan.
      Je veux dire qu’il y avait dû décliner Optic de Kartell au lieu de laisser Marcel Wanders chez Kartell puis Francisco Gomez Paz et Paolo Rizzatto le faire à sa place C’est cela créer un territoire de designer : un jonglage entre déclinaison et sursignature…

      http://www.spotd.it/2009/05/let-there-be-hope.html

    8. Prof Z dit:

      voir un extrait du livre qui reprend des éléments de cette exposition monographique

      http://www.centrepompidou.fr/livres/201003-patrick-jouin/#0

    9. Prof Z dit:

      Le territoire d’une star designer est comparable a celui d’un fashion leader donc à un designer de mode connu qui développe des codes et des symboles de son univers mais aussi un parcours et un discours qui valident et éclairent ses choix et ses creations.

    10. Prof Z dit:

      En voyant le catalogue de l’expo , j’avais eu un ( très léger)malaise face à sa substance sans pouvoir mettre des mots et je m’étais dit je n’irais pas . Finalement , j’ai fait le pas et je suis entré dans le Moma français. J’ai trouvé ce projet et quelques autres de PJ modernes bourgeois , art deco et datés mais avec une couche techno pour contemporénéiser une silhouette année 40, 50. Finalement j’ai trouvé le dessein de cette lampe : vendre aux bourgeois d’orient en forte croissance, une série limitée à 30 ex d’une lampe derivé du lotus et du one shop pour épater ses amis, ses relations. C’est du design de galerie de la rue de Seine , Paris…. Starck avait bien sorti ses guns pour faire le buzz et attirer l’oeil de Moscou quand il y avait plus de milliardaires . Voila Bon, mon restaurant ….Voila Baccarat… Ce qui m’interesse c’est l’essence du design pas le trop de substance….
      PJ a mis au moins 6 designers de 2003 à 2009 sur la stéreo, le frittage … Pour de la poudre aux yeux? Pour la validation suprême du Moma? Pour être plus moderne que Starck? Different?

      Remarquable présentation dans ce blog anglo saxon avec annotation du dessin en français…..
      http://www.dedeceblog.com/2010/04/20/salone-milan-2010-bloom-lamp-by-patrick-jouin/

    11. spasmody dit:

      Il y a du Poul Henningsen dans ce luminaire (la fameuse PH5 de 1958). Et il renouvelle le propos.

    12. Prof Z dit:

      Je me demande quelquefois en faisant des recherches et en approfondissant des échanges dans les blogs s’il n’y a pas aussi un design académique qui refuse l’amateur et justifie le projet par les études, les collaborations( Jouin, Lehanneur), le temps passé à le concevoir ( Bouroullec , Jouin) ou par le temps ou le process de fabrication: semaine de machine CNC ou de prototypage rapide (sic ) ….

      Un designer ne nait par ex nihilo,à partir de rien , de lui même. Aucune référence , aucun maître cité…

      Comme je me suis ennuyé dans cette expo, dans ce  » cube pédagogique  » mais pas vraiment didactique….je suis allé « m’aérer » au 4 ème étage du Centre Pompidou et j’ai recouvert la designer danoise disparue (et oubliée?) Nanna Ditzel dont la chaise exposée m’a fait penser à la chaise d’enfant Secchiolino d’ Alessandro Zambelli publiée dans Muuuz faite à partir de bidon. Je crois que c’est l’expo sponsosisée par Elle…
      http://muuuz.com/2010/05/07/secchiolino-par-alessandro-zambelli/

      En dehors de ce chef d’oeuvre de studio de design que constitue le tabouret one shot , je recherche encore une trace de l’essence du design du XXI ème siècle dans cette expo. Diy (do it yourself)? recup? co design? design vert? Invention de process? Aucune trace dans « l’oeuvre » de Patrick Jouin

      L’acheteur(Il est très difficile de trouver le prix des stereolithographies même en faisant des recherches sur internet), l’utilisateur qui pourrait juger du confort , de l’ergonomie n’y a pas vraiment sa place. Il y a place que pour le regardeur, l’admirateur, l’addict de design…et on est donc encore dans le design de la fin du XX ème siècle

      Vous pouvez écouter en fond cette conference de Bernard Steigler Directeur de L’iri et d’ars industralis sur la figure de l’amateur et l’innovation ascendante
      http://www.arsindustrialis.org/node/1848

    13. Prof Z dit:

      Ta reference est bonne … mais il est à l’envers sur un pied très 50… un artichaut c’est moins chic qu’un lotus surtout pour le vendre à 30 ex dans des galeries .. . C’est cela brouiller les pistes qui mènent aux masters du design…Le maestro, lui qui sais aussi brouiller les pistes, n’a pas peur des references…mais son design est bien plus démocratique.

      http://www.bonluxat.com/a/Poul_Henningsen_PH_Artichoke_Lamp.html

    14. Prof Z dit:

      La stratégie de l’évitement…
      Voici quelques dessins de Patrick Jouin , non pas sur un carnet Moleskine (excellent article d’Alexandre Cocco dans D’A guide sur le marketing de ce produit), non pas sur du papier calque Canson indestructible fait spécialement pour le grand Moa Moa du design mondial, mais sur un carnet à croquis à couverture rouge de Sennelier. Suivent des centaines de modelisations de son bras droit Laurent Janvier … et quelque mois plus tard voire plus d’une année sort de la poudre, un objet à 2 à 3000 euros,un tabouret pliant , une typologie pour l’outdoor de musée . Il n’ y a pas de concurrence comme pour les objets scientifiques de Mathieu Lehanneur, l’objet est exceptionnel, il est muséable ,Momaïsable …. mais comme il est pliant on peut en produire 15 en même temps au lieu de 2…..

      Tous les tam tam de Massonnet ( 12 millions d’exemplaires depuis 1968) et tous les bubu de Starck depuis 1992 jouent leur rôle d’assise du pauvre (voir l’histoire du tabouret)…Dans le design démocratique, il y a de la concurrence…

      http://www.zelys-designlab.com/shop/tabouret-oneshotmgx_patrick-jouin_materialisemgx__710211__6.html

    15. Patrick Jouin dit:

      Cher Monsieur Z
      Merci pour vos commentaires et aussi, pour vous éclairer sur le sujet de Bloom, sachez que j’ai dessiné cette lampe pour des raisons qui échappe à la logique (commerciale c’est sur, territoriale car cela ne m’intéresse pas du tout (vous avez un peu l’esprit mal tourné parfois…))
      Vous trouverez page 116 dans l’ouvrage publié par Beaubourg la raison.
      On peut aussi, comme pour One shot penser au simple plaisir d’inventer sans trop savoir où l’on va, l’aventure…
      Je ne travaille pas avec une galerie car je suis contre.
      C’est la boutique Moss à New York qui vend ces pièces. Mais c’est anecdotique.
      L’agence est plutôt concentrée sur des projets d’architecture, d’aménagement d’espace (du luxe comme le Plaza au Campanile (15 000 chambres!)) et bien sur le design industriel avec des projets pour Decaux, Renault, ubisoft, Kartell, Roset…bref que des entreprises plutôt versées dans le design (un peu) démocratique.
      C’est difficile, mais c’est ce que j’aime faire.
      Peu de gens comprennent que c’est beaucoup plus difficile de concevoir des sanisettes qu’un tabouret pliant.
      Mes maîtres étaient bien cités dans l’exposition mais vous avez peut être été distrait?
      Pourquoi un pseudo? Passez nous voir à l’agence.
      Patrick Jouin

    16. La Revue du Design dit:

      Bonjour Patrick,
      Quel plaisir lorsque des designers parlent de leurs projets, de leurs visions, et permettent de mieux comprendre certaines choses…
      Tenez-nous au courant pour vos 15 000 chambres Campanile car l’ampleur du projet, la nécessité (j’imagine) d’allier qualité et industrialisation, sont des enjeux qui donnent envie d’en savoir plus quant à la manière dont ils pourront être traduits aux niveaux formel et spatial.
      A bientôt, j’espère…
      AC

    17. Prof Z dit:

      Cher PJ

      J’ai sans doute mal mené ma petite enquête documentaire et sur le terrain (presse, blog, expo Pompidou, boutiques, via, lieu du design, livres) mais il me manquait de pouvoir vous poser des questions et surtout d’avoir des réponses. Ceci n’est pas toujours facile même pour un journaliste (lire le blog de la journaliste québécoise Lucie Lavigne sur ses « rencontres » avec les designers à Milan).

      Je ne m’inscris pas dans ce qu’on présente comme les commentaires mais dans les contributions destinées à lancer des débats, à replacer et à ouvrir des perspectives, à contextualiser (et quelquefois à contester les choix éditoriaux des blogs) pas uniquement sur le design, ni sur les objets de designers, ni sur leur ego. Elles ne sont pas uniquement à l’usage des initiés mais de tous les lecteurs, les regardeurs, les acheteurs, les usagés donc pratiquement de tout le monde… en n’oubliant pas le tiers-monde intérieur et extérieur qui représente 90 % de la population de la planète…

      Je ne crois pas que 3000 euros et la vente par une galerie américaine de New York soient anecdotique et échappe à la logique du marché du design de collectionneurs, de galeries, des ventes aux enchères. J’ai trop l’expérience de stratégie pour croire que c’est fortuit, aléatoire ou gratuit en quelque sorte. Le mot démocratique a trop servi de base line à une marque de designer pour pouvoir être utilisé sans risque par un autre designer qui a fait une partie de sa carrière avec lui et qui est la validation suprême en France.

      PS: je viens de faire plus de 25mn de vélo (pas de Velib) ce qui devrait libérer 3 heures d’endomorphine… et me permettra une meilleure contribution avec « un esprit moins mal tourné »: le designer qui a dessiné le velo qu’utilise ma femme, un best seller de marque de distributeur, a du l’acheter pour pouvoir l’utiliser… mais tous les designers ne sont pas logé à la même enseigne…

    18. La Revue du Design dit:

      @ Prof Z,

      Sans revenir sur le contenu de vos interventions, qui vous engagent, je pense qu’il faut effectivement différencier les commentaires et les contributions.

      Les premiers amènent à donner un avis sur un article ou un objet (ce que vous faites souvent), alors que les seconds, dans mon esprit, consistent davantage à construire un discours autonome (qui pourra faire lui-même l’objet de commentaires). En bref, à être un peu plus dans la construction et un peu moins dans la réaction.

      Les choses ne sont, évidemment, pas toujours aussi cloisonnées. Il est cependant important de comprendre ce distinguo car ce que vous appelez « contribution » n’a pas vraiment sa place sur ce site dans l’espace qui est réservé aux commentaires (car la police de caractère est plus petite, car l’emplacement en bas de page ne facilite pas la lecture…).

      Voilà pour ce petit éclaircissement.

      Si vous souhaitez par contre me proposer différentes « contributions » (au sens que je viens de préciser), qui pourraient constituer des articles ou avis autonomes et entiers, n’hésitez pas.

      AC

    19. Prof Z dit:

      Je m’inscris dans le cadre d’une société apprenante comme la définit Michel Cartier professeur au Département des communications de l’UQAM / Montréal et de société de contribution si brillamment développée par Bernard Stiegler au sein de l’IRI (Centre Pompidou/ Paris) et d’ars industrialis mais aussi dans celui d’une communication vraiment inter active… Je ne souhaite pas le faire ex cathedra à partir d’un article de presse, d’un sujet de blog ni d’un livre mais à partir de la matière des sujets enrichies par les commentaitaires et les autres contributions. J’ai ai la matière : »prof Z  » OR profZ OR zuy design réprèsentent 128 000 occurences sur laquelle les rédacteurs de sujets, les acteurs du marché , les lecteurs peuvent à tout moment réagir. Je reçois par mail de nombreuses demandes de « consulting » de la part de jeunes étudiants, de jeunes designers , d’architectes et de distributeurs… mais pas d’éditeurs , d’entrepreneurs( je le déplore)

      Philippe Zarifian : « L’élément qui unifie toutes les dimensions d’une organisation apprenante peut s’exprimer ainsi : Apprendre de l’instabilité et des mutations et donc devenir actif face à cette instabilité, apprendre à s’affronter positivement au devenir qui par définition est incertain et le faire ensemble dans des démarches de communication active… ».

    20. Prof Z dit:

      Patrick Jouin a beaucoup de qualités mais je pense qu’il faut pour une pédagogie nécessaire du design en France, comme au Moma et à Cooper-Hewitt, National Design Museum, faire des expos contextuelles et moins d’ expositions monographiques de stars du design même si Jouin comme Massaud et Crasset se positionnent dans le discours comme non star voire anti- star du design…
      Seule l’expo de Ron Arad (exportée ou en collaboration avec le Moma? ) me semblait à la mesure du lieu et du designer par une scénographie exceptionnelle mais pas à la mesure des enjeux….

      http://www.design.nl/item/why_design_now Cooper-Hewitt, National Design Museum

    21. La Revue du Design dit:

      @ Prof Z: j’entends ce que vous dites, mais ne le partage pas totalement.

      Je pense que le fait de proposer des commentaires très longs a tendance à les rendre illisibles et peu lus.

      Je pense également que le fait de multiplier les références donne l’image de propos fragmenté et « zapping », qui peut nuire à l’intelligibilité globale.

      Par ailleurs ces commentaires, s’ils sont à mes yeux essentiels car ils permettent de multiplier les regards, d’échanger, et de contribuer à la constitution d’une compréhension et d’un savoir collectif sur le design, ont aussi une forme précise qui leur impose certaines limites. Je le répète donc, l’espace qui leur est réservé, sur ce site comme dans d’autres, ne me semble pas être le meilleur endroit pour approfondir un sujet, de par la forme graphique qui leur est réservée notamment (police de caractère plus petite, situation en bas de page).

      Internet a évidemment modifié les pratiques de lecture et d’écriture. Pour autant, cela ne doit absolument pas, à mes yeux, nous amener à être moins exigeants quant à la clarté que nous souhaitons placer dans notre discours.

    22. Prof Z dit:

      @ Revue du design: j’entends ce que vous dites . Je vais donc faire 25 mn d’exercice pour 3 heures d’andomorphine pour me desintoxiquer de cette addiction sans subtance ,le web, de cette ébriété documentaire et de cette ivresse des references… car je n’ai pas encore le canapé Champ de Campeggi….

    23. Prof Z dit:

      Quelquefois il faut savoir se taire et faire appel à plus expert que soit pour répondre à quelqu’un qui par son parcours, par son statut ne pourra pas vous entendre…
      Je laisse donc à Alice Rawsthorn répondre à Patrick Jouin sur The Next Promise of Design,

      http://multiplicity.ning.com/video/the-next-promise-of-design

      Le design aujourd’hui pour Alice Rawsthorn et devenu populaire et plus visible, mais n’est-il pas entrain de tombé dans une certaine banalité, arrive t’on à un « bon design » pour le peuple ? Actuellement le design profite a 10% de la population et les 90% n’y on pas accès, pour elle le design de demain serait qu’il y est de plus en plus de design travaillait pour les 90% de la population n’ayant pas accès au design aujourd’hui

      Le design responsable sur le plan éthique, durable, environnementale ou social.
      Dans le future du design l’idée serait de ne pas se sentir coupable face à la culture de consommation qui contient le design. Le développement durable reste un défi pour les designers et pour ceux par qui il est produit. Le design actuel était basé sur l’idée de remplacé le vieux par du neuf, alors que de nos jour nous possédons déjà trop de choses, et surtout des objets qui non pas forcement étaient sur la base du design durable.

      Aujourd’hui le design ce traduit par la dématérialisation de l’objet, en effet des objet sont amené à disparaître. De nos jours les objets son combinés entre eux, comme le téléphone portable par exemple, qui nous montre justement cette idée d’évolution et de combinaison de fonction, maintenant il nous sers de téléphone , d’agenda, d’ordinateur portable, de réveil, de montre…

      Le design va vers un design sacré et invisible, depuis que le numérique a pris une place assez conséquente dans le domaine du design et prend toute forme général en relation à l’objet, comme pour l’ipod Shuffle, un baladeur miniature rectangulaire et aux angles arrondies au premier coup d’oeil nous il ne nous indique rien de bien spécifique sur ce qu’il est. Il n’y a aucun rapport entre sa fonction et sa forme Du même genre

      Le sur mesure. L’idée de créer un design plus proche de soi moins commun et plus personnel.

      De nouveaux Designers, avec de nouvelles approches .

      D’autre designers vont étre amené à faire surface, parce que leur travail sera plus pertinent pour nôtre futur, des designers numérique feront apparition comme John Maeda ou Ben Fry, tout les deux travaillant dans un même registre mêlant arts plastiques, design Typographie et interactivité… Des designers multidisciplinaire allants vers un design nouveau et qui sait, peut être meilleur pour nôtre futur.

    24. Prof Z dit:

      Je reviens avec Jean Louis Frechin, en éclaireur.
      Designer numérique, entrepreneur et prof à l’Ensci , il est selon son portrait numérique « le roi de la citation bien-sentie, de la phrase choc, de la sentence définitive… Il y a du Starck dans ce designer là. »…
      Il prédit la fin du modèle genius designer de type Starckien (Milan, meuble)…
      Il a raison car Patrick Jouin (Ensci) a commencé la rupture avec ce modèle que Christophe Pillet (Domus Milan) ne pouvait faire parce qu’il était milanais avant Starck, rupture qu’Yves Béhar (art center LA) ou Mathieu Lehanneur (Ensci) viennent plus ou moins* de réaliser..
      L’experte en design, Alice Rawsthorn dans The Next Promise of Design explique les nouvelles voies du design ce qui impliquera de nouvelles voix, de nouveaux designers donc, selon moi, de nouveaux « genius designers » car nous avons besoin de croire au mythe du genius designer (la presse et les marques (selon Nicolas Minvielle, ex responsable marques Starck) en ont encore plus besoin que nous).
      PS* le plus ou moins est sans doute du mauvais esprit mais en stratégie, en marketing, en management, qui n’est pas un monde de naïf, il ne faut pas confondre l’apparence et la réalité . En fait le rôle de Milan a bien changé. Ora Ito l’a compris (il a pris une partie du modèle starckien). Il exposait sa marque éponyme cette année avec essentiellement ses clients français co brandées Ailleurs dans le salon ou en ville, Coca Cola (Emeco), Disney (Cappellini)et la veuve champenoise Clicquot nouvelle hôtelière de luxe venaient le rejoindre avec les Campana et Lehanneur, sans oublier les marques (home) de mode…

    25. Prof Z dit:

      Belle expo de mgxbymaterialise à New York à ICFF 2010 ( avec dror et lust entre autre )en parallèle à l’expo à la galerie Moss
      Cela confirme bien mon propos et ce n’est donc pas anecdotique mais bien stratégique surtout si la prochaine expo est à Dubaï…(les 2 plus grosses concentrations de milliardaires d’après crise…) J’aime bien le luxe mais aussi la socialisation des inventions…
      Voir aussi le film sur la sublimation… de la stereolithographie…

      http://www.mgxbymaterialise.com/news/news

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