• Les meilleures écoles de design selon Business Week

    Par Clément Gault, designer et doctorant en design.

    Depuis 2003, des chercheurs de l’université de Jia-Tong de Shanghai établissent le classement mondial des meilleures universités, plus connu sous le nom de classement de Shanghai. Paradoxalement, ce classement jouit d’une certaine aura dans le monde de la recherche et de l’enseignement supérieur bien qu’il comporte à l’évidence de nombreuses failles qui normalement tendraient à le discréditer, ou du moins à entacher sa valeur. La plus courante d’entre elles est que le classement prend essentiellement en considération les sciences dites « dures », les sciences sociales étant quasiment laissées pour compte par les critères dudit classement.

    Pourtant chaque année, celui-ci connaît le même impact planétaire, les mêmes réactions hostiles, voir satiriques (1). Dans cette optique, deux chercheurs français et un chercheur belge signent dans l’édition du Monde du 16 novembre un article expliquant, avec comme appui un raisonnement construit, que le classement de Shanghai résulte d’une « étude mal menée » et d’un « calcul mal fait ».

    Les trois auteurs concentrent initialement leur argumentaire en s’interrogeant sur le crédit légitime de ce classement. Historiquement, il provient d’une demande interne de l’université de Shanghai qui cherchait un outil pour envoyer ses élèves les plus talentueux dans les meilleures universités du monde (2). Comme le rappellent alors les auteurs, comment imaginer que ce classement puisse convenir à des préoccupations et des objectifs très divers concernant la recherche et l’enseignement supérieur?

    Étudiants, enseignants, chercheurs ou hommes politiques n’ont certainement pas les mêmes attentes et de ce point de vue, le classement de Shanghai apparaît comme un classement pour le classement. Les auteurs avancent que le prendre en compte ne peut se faire sans l’analyse préalable de son but et de sa portée. Ces questions étant ignorées, le classement apparaît dès lors comme une « vérité » et « semble offrir une réponse universelle à une question mal définie et qui n’a été posée par personne. »

    Les auteurs poursuivent leur argumentaire en se focalisant sur le cas de la France qui brille par sa faible performance. Ils s’interrogent en premier lieu sur « les entités évaluées » et rappellent que la définition d’une université, en somme un lieu dédié à l’enseignement supérieur, est relative à la culture de chaque pays. À la vue de ses propres critères, le classement de Shanghai avance comme postulat que l’université est un lieu dédié avant tout à la recherche et non à l’enseignement.

    Or, en France par exemple, de nombreuses entités de recherche entrant dans les critères du classement de Shanghai (les articles référencés par exemple) ne sont pas issues d’universités mais d’organisations comme le CNRS ou l’Inserm, et qui à juste titre ne peuvent pas figurer dans le classement de Shanghai. Les critères en eux-mêmes sont aussi mis à l’index puisque 5 sur 6 d’entre eux sont un simple comptage (Prix Nobel, Médailles Fields, articles référencés, chercheurs les plus cités) et sont donc largement tributaires de la taille de l’université.

    De plus, ces critères sont présentés comme « objectifs » puisqu’il suffirait de compter le nombre de Prix Nobel, de Médailles Fields, d’articles publiés ou de chercheurs cités. Une objectivité qui est uniquement basée sur le quantifiable et ne prend pas en compte la portée effective de chacun des éléments. Comme le rappelle l’article du Monde, « comment pondérer le prix Nobel de chimie de Marie Curie datant de 1903 par rapport au prix Nobel de physique d’Albert Fert reçu en 2007 ?  »

    Mais aussi, quelles sont les raisons qui limitent le comptage des articles publiés aux revues Nature et Science, des revues scientifiques généralistes? Ces interrogations légitimes portent à croire que les chercheurs à la base de classement de Shanghai ne peuvent réellement démontrer la pertinence de leurs travaux, d’autant que les données utilisées ne sont pas rendues publique. Dès lors, comment résolument considérer un classement comme objectif quand les conditions de son élaboration ne sont pas transparentes?

    Le monde de l’enseignement du design peut sembler éloigner des enjeux du classement contesté de Shanghai. Pourtant, l’équivalent d’un tel classement dans le monde de l’enseignement du design existe depuis quelques années déjà. Nous le devons au magazine Business Week. De grandes différences sont néanmoins notables, que ce soit dans le résultat et dans la méthode. Business Week ne verse pas dans la quantifiable et son « World Best Design Schools » annuel se présente sous la forme d’une liste non ordonnée. Pourtant, une méthode quantifiable pourrait éventuellement s’appliquer à un tel sujet.

    Il existe bien de nombreux livrables s’apparentant à ce que sont les Prix Nobel, les médailles Fields ou les publications pour les chercheurs scientifiques : la reconnaissance explicite par les paires. Dans le monde du design, de nombreux prix, concours ou expositions fonctionnent sur un principe similaire où un panel de spécialistes reconnus se concertent pour choisir les meilleures innovations en termes de design. Business Week procède de la même manière.

    En ce sens, la reconnaissance des meilleurs école de design selon le magazine ne se fait pas selon des signes identifiables mais selon un panel dédié et équilibré formé d’universitaires, de praticiens et d’entrepreneurs spécialisés du domaine. L’avantage indéniable est que leur méthode apparaît transparente puisque chaque année les personnes constituant le panel ainsi que la méthode sont clairement décrites (3). La méthode est classique et ne semble pas changer d’année en année. Elle se résume à une collecte d’informations sur les écoles, d’entretiens avec les professeurs, les anciens élèves et ceux actuels pour aboutir à une discussion et un consensus entre les membres du panel sur les meilleures écoles.

    Néanmoins, les indications laissées dans les descriptifs des écoles laissent insidieusement apparaître d’autres critères. Pour 2007, la liste comprenait 60 écoles et pour chacune d’elle, une description des partenariats (académiques, commerciaux et les entreprises employeurs), quelques anciens élèves connus et la particularité du programme d’enseignement. On pouvait éventuellement objecter que les designers indépendants ou ceux créant avec succès leur propre entreprise ou cabinet ne pouvaient être pris en compte pour leurs écoles correspondantes.

    Ainsi, le discours de 2007 se résume de cette manière : IDEO, Apple, Google ou GM sont reconnus pour leurs qualités en terme de design et d’innovation ; la liste des meilleurs école consiste alors à réunir les écoles apparentées au design ayant le plus de liens et d’échanges directs avec ces entreprises.

    La liste de cette année diffère quelque peu. Tout d’abord elle passe de 60 à 30 et le diplôme délivré est clairement mis en avant. De plus, seuls les partenariats commerciaux et les raisons de la présence de l’école dans la liste (se concentrant sur le programme dispensé) sont présentés. Même si la méthode revendiquée par les auteurs est identique, les changements opérés en deux ans ne sont pas anodins. Il convient néanmoins de ne faut pas se tromper : ce n’est pas la méthode en elle-même qui est à mettre en cause mais bien le parti pris initial.

    En effet, il faut considérer que la livrée 2009 du « World Best Design Schools » est incluse dans un dossier thématique sur le design thinking. Pour rappel, le design thinking est un process développé à la fin des années 60 par Herbert Simon, un des pionniers de l’intelligence artificiel et prix Nobel d’économie. Il se définit comme un processus créatif dont l’objectif est de résoudre un problème ou une question visant l’amélioration d’une situation donnée.

    Dans son dossier de 2009, Business Week reprend les préceptes du design thinking pour démontrer ses avantages dans sa pratique en entreprise. Tout comme le classement de Shanghai se limite tacitement aux sciences « dures », la liste des meilleures écoles de design de Business Week se limite à une vision du design, celle du design thinking. Celui-ci a en effet l’avantage, si l’on peut le dire ainsi, de ne pas connaître de champ d’application donnée puisqu’il s’envisage comme un système, une considération qui est en réalité très répandue dans le courant de recherche anglo-saxon en design où le terme « design » est à traduire par conception. De ce fait, la liste de Business Week peut par certains aspects apparaître comme étant tout aussi contestable que le classement de Shanghai

    Le design thinking est surtout une des représentations de la mutation en cours qui fait qu’une partie des enseignements du design, du management, de l’ingénierie et du commerce tendent à se rapprocher. Cette dernière est d’autant plus vraie à la vue de la liste 2009 établie par Business Week. Sur les 30 écoles, un tiers d’entre elles délivrent un MBA (4), un second tiers un mastère mixant design et une autre discipline (management, ingénierie, stratégie, etc.), un sixième environ un mastère en design industriel et une seule école délivre un MFA (5).

    Ainsi, des écoles comme les Arts Déco de Paris ou l’ESADSE sont tacitement éliminées d’office quand la majeure partie de meilleures écoles de design se révèle être des écoles de commerce et de management. On pourrait être ironique et s’interroger sur la réciproque : les meilleurs école de commerce et de management délivrent-elles des diplômes de design? Mais là n’est pas le propos.

    Lors des entretiens avec des designers-enseignants d’expérience que j’ai mené pour mon travail de recherche, une problématique réapparaissait souvent : comment évaluer le design, et en développement comment évaluer son enseignement? De ce fait, avancer que le design thinking serait la meilleure voie pour la pratique du design ne révèle-t-elle pas davantage de l’opinion que d’un fait ? Comparer les enseignements du design est un travail qui peut se révéler riche en expérience et en savoir. En revanche, présenter le design thinking comme une vision unilatérale, sous-entendre qu’elle est la meilleure voie pour la pratique du design ou bien la seule viable, cela reste toujours à démontrer.

    Notes :
    1 – À ce sujet, vous pouvez lire l’article Le classement de Shanghai dépassé?, publié sur le site satirique Scientists of America.
    2 – Vous pouvez en savoir plus sur l’histoire du classement dans un article paru sur lepoint.fr le 14 août 2008.
    3 – La méthodologie est expliquée pour les années 2007 et 2009 sur le site de Business Week.
    4 – MBA pour Master of Business Administration, « est le diplôme international d’études supérieures du plus haut niveau dans le domaine de la conduite globale des affaires : stratégie, marketing, finances, ressources humaines et management. » (via Wikipedia)
    5 – MFA pour Master of Fine Arts.


    34 commentaires

    1. Prof Z dit:

      Je propose une autre méthode d’évaluation qui est plus une methode de positionnement: il y a de nombreux prix de design reconnus par les experts en design , par les instances validatrices du design.
      On fait la liste des prix obtenus par les élèves d’une école pendant la scolarité puis 2 ou 3 ans après. On divise par le nombre d’élèves et on obtient une réprésentation graphique, un mapping (voir wikipedia pour ceux qui ne connaissent pas) qui indique les points forts de l’école: développement durable, design pour les 90% , art design, concept design. On compare aux orientations de la politique de l’établissement et on en fait une matière d’enseignement du management, du marketing….
      On peut multiplier les listes en général US du monde financier et économique dominant, ils seront toujours les meilleurs. Ils nous ont donné la preuve éclatante de leur talent, ces derniers temps à Londres et wall Street, on va payer les pots cassés pendant des années.
      Pour prendre un secteur (on peut developper la technique par secteur), dans le design de meuble que je connais bien, on ne peut pas dire qu’ils brillent à Milan, à Cologne ou ailleurs…

      PS Clement ,le titre de ton étude est :les meilleures écoles de design selon Business Week Je ne vois pas ce que viens faire shanghaï dans ta démo qui occupe la moitié de ton exposé, sinon introduire un biais et offrir un paquet cadeau revendicatif qui pourrait avoir comme titre « non au classement dans l’enseignement  »
      Autre classement : celui des designers influents par Forbes : aucun français et chacun sait que nous n’avons aucun designers influents
      http://www.forbes.com/2009/06/01/industrial-design-trendsetters-lifestyle-style-industrial-design_slide_2.html

    2. Prof Z dit:

      Pour mettre en perspective le texte de Clément qui nous présente 2 listes « mondiale » de classements d’établissements d’enseignement, je fais appel à Umberto Eco…
      “Avez-vous remarqué que la liste (des articles les plus lus, les plus commentés, des films les mieux cotés, etc.) devient, sur beaucoup de sites Web, un mode privilégié de traitement de l’information ?
      Oui, et je crois que cela correspond bien à ce refus de statuer, de théoriser, de hiérarchiser les informations, qui est le propre du Web. La liste peut être un moyen très primitif de connaissances. Nous appréhendons spontanément le monde par l’expérience, c’est-à-dire sous la forme d’une liste plus que sous la forme d’une définition. Lorsqu’un enfant demande à sa mère : qu’est-ce qu’une girafe ?, elle ne va pas lui répondre : c’est un mammifère, de la famille des… Elle lui dira : c’est un grand animal, avec quatre longues pattes et un cou très long, deux petites cornes sur la tête, des taches marron sur un poil jaune… C’est-à-dire qu’elle fait une liste, non exhaustive, de ses propriétés. Cela permet à l’enfant de reconnaître la girafe, procédé encore plus important lorsqu’il s’agit de reconnaître un scorpion ! La liste est à 80 % notre façon de connaître la réalité. Qu’est-ce que le soleil ? Vous allez dire : c’est une chose lumineuse qui surgit le matin de l’est et disparaît le soir vers l’ouest. Ce n’est pas une définition scientifique, mais c’est la façon naturelle par laquelle les êtres humains, même les astronomes, perçoivent le soleil.”

    3. Prof Z dit:

      Le prof Z soutient, non seulement par une logique de lettre, les initiative du Prof Zec fondateur du red dot award…
      Je viens de recevoir un mail….ing qui peut interesser beaucoup de designers en plus de l’ENSCI..
      Essen, November 2009
      Dear Sir or Madam ,
      This year we would like to provide special support for young creative talent. For the first time, we will give away up to 50 free registrations for the “red dot award: product design 2010” to up-and-coming designers.
      We are calling independent designers who have obtained their academic qualifications within the past 5 years (a copy of the degree will be accepted as proof). Designers can submit industrially manufactured products that were brought to market after 1 January 2008 and went into series production prior to 1 July 2010. All participants in the lottery are subject to the terms and conditions of the “red dot award: product design 2010”.
      On 11 December 2009, participants will have a chance to apply for the free product registrations at http://www.red-dot.de/registration for a period of 24 hours.
      The basic package with the following marketing services will also be free for the winners of the free registrations if they win a prize:
      use of the red dot label
      • basic presentation in the red dot design museum
      • presentation on 1/3 page in the red dot design yearbook 2010/2011
      • presentation in the online exhibition

      I look forward to your participation and wish you every success!

      Yours sincerely,

      Prof. Dr. Peter Zec

    4. Clement dit:

      @Prof Z
      Le classement de Shanghaï venant de sortir, je m’en sers effectivement pour le relier à celui de Business Week. L’objectif étant de coller un minimum à l’actualité (celui de Business Week a quelques mois). Le rapprochement que je fais n’est pas gratuit : les deux classements partent d’un postulat qui dans les deux cas est constatable. D’un côté, l’université est interprétée comme un lieu où l’on fait de la recherche sur les sciences « dures ». De l’autre, les meilleurs écoles de design sont considérées celles enseignant le « design thinking. »
      Vérifiez vos sources : il y a des français parmi les designers les plus influents selon Forbes.

    5. Prof Z dit:

      Je voulais écrire, mais je me suis censuré , ce n’est pas un travail de recherche mais de « journaliste » . Ce n’est en effet comme vous l’indiquez dans votre commentaire que l’actualité qui détermine la présence de ses 2 études dans votre texte.

    6. Prof Z dit:

      perceptual mapping

      http://en.wikipedia.org/wiki/Perceptual_mapping

    7. Prof Z dit:

      Nous avons en France un important problème d’orientation scolaire et universitaire. Quels sont les outils disponibles pour aider les futurs étudiants en design à choisir une école de design? . Voir les articles de l’étudiant.
      Nous avons également un problème d’intégration du design dans l’entreprise. Comment aider les chefs d’entreprises à comprendre la qualité de notre système éducatif et la spécificité de chaque école.
      Au lieu de reprendre le système anglo saxon de listes que dénonce Umberto Eco, créons notre propre système avec nos valeurs ou vos valeurs…
      Au lieu d’opposer marketing et design (debat Cadix -Minveille sur design et marketing), utilisons des outils du marketing comme la carte perceptuelle ou perceptual mapping Voir wikimedia en anglais ( traduire avec google translate).
      http://en.wikipedia.org/wiki/Perceptual_mapping

      Un exemple de mapping Perceptual appliqué au design fait par le journal international du design

      http://www.ijdesign.org/ojs/index.php/IJDesign/article/view/170/146

      Prof Z , ex Designer ,ex prof au CELSA, ex Directeur Marketing de PME française et de multinationale américaine.

    8. Prof Z dit:

      C’est aujourd’hui ou jamais pour vous faire une idée de visu des écoles de design et d’art en France… et utilisons ce fil de discussion pour faire le point sur ce que vous avez vu, entendu, perçu, compris, ressenti, observé…
      http://www.professions.culture.fr/

    9. Prof Z dit:

      Je pense aussi que le systeme des listes, de classements, des hit parades est un système éditorial dupliqué dans la presse US et UK . Cela donne plus une caricature de la recherche design et marketing de ces 2 pays que la réalité de la recherche…
      Un autre exemple de mapping à l’université de Londres qui prend comme exemple…. le mapping des ecoles et des universités de l’Utah

      http://www.scribd.com/doc/17491702/Research-Briefing-Perceptual-Mapping

    10. Prof Z dit:

      ce matin je vous demande, MM les chercheurs, experts, directeurs journalistes, passionnés de design
      quelle est la meilleure école de design industriel en France , en Europe?
      quelle est la meilleure école de design de meuble en France , en Europe?
      quelle est la meilleure école d’ art design en France , en Europe?
      quelle est la meilleure école de design social en France , en Europe?
      quelle est la meilleure école de design automobile en France , en Europe?
      quelle est la meilleure école d’eco design en France , en Europe?
      quelle est la meilleure école de design management l en France , en
      quelle est la meilleure école de design d’espace en France , en Europe?
      Europe?
      quelle est la meilleure école d’ego design en France , en Europe?

    11. Prof Z dit:

      Je partage l’avis de Luc Lassalle dans Admirable design
      « Endosser l’imperméable de l’inspecteur Columbo
      Ce qui déterminera le choix d’un candidat ne pourra donc pas se satisfaire de ces critères simplistes Paris contre province, privé contre publique. Cela signifie qu’il devra se transformer en inspecteur Columbo pour trouver la meilleure école ! Ou plus exactement celle qui correspond à son profil.
      Pour cela :
      - rien de mieux que les journées portes ouvertes organisées par ces écoles,

      =>Note de Prof Z: HIER SAMEDI 23 NOVEMBRE CERTAINES ECOLES ETAIENT OUVERTES A PARIS EN PROVINCE QUID DE L’INFO?

      - visiter les sites internet (hélas souvent de qualité moyenne, mais au moins les programmes y sont !),

      =>Note de Prof Z: LES SITES DES ECOLES E DESIGN. FR , UNE CATA NATIONALE … SUR LE PLAN INSTITUTIONNEL? C’EST PAREIL …
      NOUS SOMMES LE PAYS DES BLOGS COMBIEN DE BLOGS D’ECOLE?

    12. nrv dit:

      la France n’aurait-elle pas le niveau d’école que mérite son industrie?
      autrement dit quoi cela sert-il de produire une pédagogie novatrice, entreprenante à fort niveau d’engagement quand l’industrie est atone?

      Faut-il dés lors promouvoir et populariser les formations?
      ceci est de l’ordre de l’évidence pour une école privée en recherche de « clientèle »
      Pour les autres l’intérêt local est faible..Le design continue a se porter bien médiatiquement les candidats affluent, sur une visibilité assez faible effectivement sans trop de nuances sur ce qui se fait réellement ici ou là..

    13. Prof Z dit:

      Le design n’est pas lié qu’à l’industrie et votre vision de l’industrie est sans doute celle du 19 et 20 ème siècle… Au 21ème siècle le designer, souvent associé à un scientifique, va être au coeur du nouveau système industriel (voir les entretiens du nouveau monde industriel qui vient d’avoir lieu au centre pompidou)….

    14. Prof Z dit:

      Pour comprendre voir l’exposé brillant (trop?) de Bernard Stiegler qui complète bien les exposés video sous titrés de Paola Antonelli du Moma au TED…
      Pour moi, Bernard Stiegler est tres clair, ma femme m’a dit: » je comprend 20% de ce qu’il dit »…
      http://www.dailymotion.com/video/xb718d_bernard-stiegler-les-entretiens-du_tech
      Merci à Clement de Design et recherche , d’avoir essayé de faire un impossible compte rendu de cette manif …
      A vos moteurs….

    15. Prof Z dit:

      pour comprendre le design il faut que les élèves voient le design avant l’école de design ….
      http://www.crdp.ac-lyon.fr/Designer-en-residence-la-video.html

    16. Prof Z dit:

      Il ya beaucoup l’ISD (Institut supérieur de design) de Valenciennes chez Decathlon Si Décathlon a pu ravir en 2008 à Apple, la première place des trophées internationaux du design décernés par Business Week. 44 prix de design pour des produits conçus dans le groupe à travers le monde, c’est donc que l’ISD (Institut supérieur de design) de Valenciennes vaut bien les ecoles de design de Business Week dont l’Ensci …
      et donc la France a le niveau d’école que mérite son industrie selon la formule de nrv à condition de s’en rapprocher …

    17. Prof Z dit:

      Quelles sont les meilleures écoles ?
      Selon l’etudiant
      Parmi tous les établissements cités, six se distinguent par le nombre de prix gagnés : l’ESAD Reims (34 prix), l’ENSAAMA- Olivier-de-Serres (26), l’ENSCI-les Ateliers (25 prix), l’ENSAD (10 prix), l’ISD de Valenciennes (9 prix) et l’ESAA Troyes (9 prix).

    18. Prof Z dit:

      nombres etudiants en design france: 2830 dans les ecoles membres du reseau cumulus…donc dans les ecoles suivantes:
      EM Ecole Internationale de Design – Toulon
      Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle Les Ateliers – Paris
      Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et Métiers d’Arts Olivier de Serres Paris
      Ecole Supérieure d’Art et de Design – Saint-étienne
      Ecole Supérieure d’Arts Appliqués Duperré – Paris
      Ecole Supérieure d’Arts Graphiques et d’Archi. Intérieure ESAG Penninghen – Paris
      Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs – Paris
      Ecole Supérieure des Arts et Industries Graphiques Estienne – Paris
      L’Ecole de Design Nantes Atlantique – Nantes
      Strate Collège Designers – Issy les Moulineaux

    19. Prof Z dit:

      Beau reportage du Monde dans le monde du design français… à l’Ensci….
      http://www.lemonde.fr/aujourd-hui/article/2009/12/02/l-ensci-une-pedagogie-active-et-pratique_1274826_3238.html

    20. Prof Z dit:

      ça bouge à Nantes
      http://www.levidepoches.fr/weblog/2009/12/%C3%A9cologie-%C3%A9conomie-%C3%A9codesign-comment-penser-un-monde-durable-.html

    21. Prof Z dit:

      encore une fois c’est encore l’école de nantes qui revient ds mon alerte google « école de design » C’est presque chaque jour quid des autres ecoles ?
      En 2 , loin derrière c’est l’Ensci…

      http://www.lecolededesign.com/fr/actualites/bdd/actualite/647

    22. Prof Z dit:

      Je pense que le diagnostic de 2006 de Christian Guellerin, directeur de l’école de design Nantes atlantique et directeur de cumulus est toujours d’actu
      « Les écoles et les étudiants-designers se sont accordés assez facilement sur l’objectif louable et valorisant de révéler le talent de création… mais en négligeant par ailleurs bien des aspects qui aujourd’hui rendent pénible et longue la reconnaissance de leur travail dans les entreprises et qui handicapent les possibilités qu’ils ont à monter dans les hiérarchies opérationnelles.
      - l’entreprise et l’économique ont été longtemps négligés
      - la reconnaissance du talent individuel a été privilégiée aux dépens du travail d’équipe
      - il existe une carence dans la capacité à communiquer sur les projets de création
      - une propension à penser que seuls les designers peuvent juger la qualité du travail des designers est préjudiciable
      - une approche centrée sur la révélation du talent obère toute projection professionnelle à terme et toute perspective économique. »

    23. Prof Z dit:

      Encore Nantes Atlantique dans mon alerte: savoir regarder observer comparer
      http://mdx-6moisdedesigncopenhagen.blogspot.com/2009/12/jai-profite-dun-jour-avec-ma-ju-pour.html

    24. Prof Z dit:

      Aujourd’hui et demain l’élève d’un côté le prof de l’autre , c’est fini. Le modèle éducatif école entre 4 murs , prof élève, c’est presque fini ( Lire le monde de l’éducation). Plus besoin d’archi, c’est une école verte , une green school. Quand j’étais à l’école je rêvais d’une école buissonnière avec un car anglais qui faisait le tour de France ou plus si possible. Nous y sommes presqu’ avec le web. Je ne suis pas un professeur , je ne suis pas un commentateur mais un contributeur dans société contributive celle dU web 2.0. Je suis un “amateur” d’art , de design et d’architecture non un consommateur.( lire ou voir Bernard Stieger le consumérisme culturel et l »amateur » d’art ou les entretiens du nouveau monde industriel au centre Pompidou avec l’Ensci). Il y a une video sur le net, pour la trouver, il faut savoir chercher et ajouter à l’intelligence , l’intelligence economique et cela manque au programme. Apprendre à apprendre , apprendre à chercher.
      Si le design est inutile, comme dit Starck, ma contribution peut être utile à démontrer le contraire ou elle est alors inutile puisque le design serait selon lui inutile. Ou bien c’est de l’art, de la créativité…Je sors de l’impasse comme dit Ron Arad par “No discipline” car je suis fondamentalement indiscipliné, Alexandre en sait quelque chose car, je m’installe dans les commentaires de sa coquille creative . Finalement, plus j’y pense plus je suis « amateur » de créativité… et là il n’y a pas d’école sauf celle de Yoshioka dont le maître été Kuramata, celui de Starck, J’ai donc au moins 3 maîtres…Il ne nous faut pas des Prof mais des maîtres, des passeurs pour demain…

    25. Prof Z dit:

      Bonjour de l’ecal et à option-marketing-innovation.ch
      http://www.option-marketing-innovation.ch/innovateurs-en-devenir/a-la-decouverte-du-monde-des-designers-a-lecal-ecole-cantonale-dart-de-lausanne/

    26. Prof Z dit:

      ecole design; pourquoi ne pas reprendre les critères de l’express ?
      http://www.lexpress.fr/palmares/ecoles-commerce/default.asp

    27. Prof Z dit:

      « Personnellement, je me suis foncièrement ennuyé pendant ma formation à apprendre plein de choses inutiles. L’activité, il n’y a que ça de vrai. … » Marcel Wanders

    28. Prof Z dit:

      l’exemple anglais de stage RCA entre l’école et l’entreprise
      http://www.dezeen.com/2010/01/22/immersion-2010-for-creative-graduates/#more-61447

    29. nrv dit:

      un peu d’humilité dans les affirmations me concernant prof Z, on ne se connait pas… Ma vision est celle du monde de l’entreprise/industrie que je pratique, et par extension celle de professionnels proches à trop spéculer, la réalité nous échappe…

    30. Prof Z dit:

      1/ « un peu d’humilité dans les affirmations me concernant » : quelles affirmations? Pour être crédible dans une critique , il faut être précis.
      2/ « Ma vision est celle du monde de l’entreprise/industrie que je pratique, et par extension celle de professionnels proches »:
      Ceci n’est pas une vision. C’est comme dirait Philippe Starck des jeunes designers sélectionnés par Maison et objets 2010 (il n’y en a pas de votre école? si vous avez une école) « le nez dans le guidon ».
      Vous écrivez proche dans quel sens ? proche geographiquement? culturellement? relationnellement?
      4/ « à trop spéculer, la réalité nous échappe… »: je connais la réalité.fr . gouv . world….c’est à partir de ces meta-données que je propose des solutions …sans demander des honoraires et pourtant c’est du consulting

    31. Prof Z dit:

      Catherine Geel indiquait dans sa conférence à l’IFM sur le design que la moitié de la dernière cession de diplômes de l’Academy de Design de Eindhoven étaient français. Vous en tirez quelle conclusion?
      Je vous ai lu avec plaisir sur Admirable design
      « La communication de ce qui se fait, les parutions aux « évennements du design » l’occupation de la scène publique et médiatique ne servent pas forcement l’étudiant..Le rapport de décalage entre ce qui est montré, la sélection par l’écremage graduel, les diplomés, les recalés..tout ceci est fluctuant..Il y a aussi les « saisonnalités » une année/promo sera brillante et l’autre indigente en comparaison.. »
      Que voulez vous que l’ensci ne communique plus? Que l’ecal ne communique plus? Que RCA ne communique plus?

    32. Prof Z dit:

      … il n’y a pas que Paris même à Eindhoven (200000 h),capitale du dutch design , modele ou systeme? cela commence à sentir la fin du design? (vision starckienne) ou la renaissance du design ? (vision italiennne) .
      A Lausanne de Pierre Keller , ECAL , à Milan Milano toti va bene ?
      http://www.design.nl/item/this_time_she_means_it

    33. Prof Z dit:

      le blog design produit du lycée le corbusier 67 fait mieux que certains blogs influents de deco design
      http://dpcorbu.blogspot.com/2010/01/matali-crasset-et-pierre-herme-pour.html

    34. Ngan dit:

      I’m amazed, I must say. Seldom do I encounter a blog that’s
      both equally educative and interesting, and without a doubt, you’ve hit the nail on the head.
      The issue is something that not enough men and women are speaking intelligently about.

      I’m very happy that I found this during my search for something relating to this.

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